Jeudi 8 novembre : de Gorafe à Delta de l’Ebre ; 650 kms
Journée de route, avec toujours cette autoroute gratuite jusqu’à Valencia, et très peu de circulation. Qu’allons-nous faire ? Rouler longtemps pour arriver au Delta de l’Ebre, ou faire une halte avant ? On connait cette côte, les bivouacs peuvent se faire sur des parkings, en station balnéaire… Pas terrible ! Et puis, cela roule bien…voilà pourquoi on est arrivé à 16h30 au Delta. Nous ne sommes pas déçus : en quelques semaines, les moissons sont finies, les terres aplanies, certainement semées, et mises en eau. Quelques tracteurs travaillent encore, équipés de grandes roues-cages, suivis par des nuées d’oiseaux picorant derrière eux. Ils travailleront jusqu’au milieu de la nuit, seule la pluie les arrêtera. Avant la nuit, petite douche en plein-air, puis on s’enferme : les moustiques attaquent voracement !
Bivouac Delta de l’Ebre : N 40.69355 E 0.79744
Vendredi 9 novembre : de Delta de l’Ebre à l’Ermitage Saint Ferreol, près de Ceret ; 390kms
Aujourd’hui, la route est plus compliquée : à l’approche de Barcelone, la circulation est importante, bien que nous soyons sur l’autoroute payante. A 13h, nous sommes à La Jonquera, village réputé pour ses prix attractifs. Mais nous, ce ne sont ni les alcools, ni les cigarettes qui nous intéressent. On fait provision de jambon cru, et de casseroles émaillées, ces dernières étant très faciles à nettoyer, solides et peu chères. Dans le magasin, on peut trouver tout ce qu’il faut pour la paëlla, jusqu’à un plateau de 2m de diamètre ! Nous ne reprenons pas l’autoroute, et arrivons 1h plus tard au pied de l’Ermitage, où nous bivouaquons sur le gravier, avec vue sur Céret dans la vallée et le Canigou enneigé à l’Ouest.
Bivouac Ermitage Saint Ferréol : N42.51829 E2.74241
Samedi 10, dimanche 11 novembre : de Céret à Argentine ; 650kms
Encore 2 journées d’autoroute, avec une halte reposante et amicale chez Joël et Josette : de très bons moments d’amitié. Sur le trajet, nous avons remarqué, qu’en Espagne, jusqu’à Barcelone, tous les camions étaient immatriculés en Espagne. Par contre à partir de la capitale de La Catalogne, et tout le long de la vallée du Rhône, nous avons doublé de nombreuses semi-remorques, dont seulement 1 sur 10 était français. On trouve de tout : des Roumains, Polonais, Espagnols, Lituaniens, Turcs, Bulgares, mais ni français, ni allemands. Nous arrivons chez nous avec un temps doux et ensoleillé, les arbres sont dorés, argentés… très beau.