Bivouac sur le parking du port de Gualeguaychu
Soleil levant au dessus du Brésil
Panneau solaire, sac spécial, 1,10m de long
La circulation étant très faible, on roule bien, et l’on arrive à 16h30 à la frontière. On ne descend pas de voiture, une seule douanière pour les deux pays, pas de tampon de sortie d’Uruguay, mais un tampon d’entrée en Argentine (90 jours). Un peu plus loin, JN va dans un bureau, rend le papier d’importation du véhicule en Uruguay, et on lui en sort un d’Argentine (le véhicule peut rester 8 mois en Argentine cette fois-ci).
Après le pont (payant), plus de 100 camions attendent à la queue leu leu. Après un moment, on nous fait signe d’avancer, on double tout le monde et continuons le chemin sans vraiment comprendre ce qu’il y avait.
A Gualeguaychu, on se dirige vers le camping qui se trouve au bord de l’eau. Les rues sont de vrais bourbiers, une boue bien grasse recouvre le goudron. Le camping est fermé : il fallait s’y attendre, il ne fait pas un temps à rester au bord de l’eau. Il est 18h, la nuit arrive rapidement, on trouve un lieu pour se garer près du port et de l’office de tourisme. C’est une place gardée jour et nuit par les gardes du port. Cela va certainement être bruyant, mais on a du wifi !
Après ¾ d’heure de bus, nous voici enfin arrivés. Heinz (de Paraiso Suizo) nous conduit jusqu’à notre véhicule qu’il a préparé (lavé, sorti de l’enclos, aéré). Dedans, tout ce qui n’était pas emballé dans des housses est archi humide, alors je passe la journée à sortir les choses et à les étendre au soleil. Pendant ce temps, Jean-Noël fait une remise en route du véhicule et les vérifications (batteries, chauffage, frigo, pompe à eau, pneus, cadenas à déverrouiller…) puis il s’occupe du panneau solaire. Mais là, surprise, le défaillant marche à nouveau ! Vérification de tous les éléments : tout marche ! Bon, et bien inutile d’installer le nouveau, alors on cherche une place, il dormira au pied de notre lit. A 18h30, il fait nuit noire, alors on se dépêche de manger et au lit !
Ce mardi, l’ambiance n’est pas la même, la pluie s’est remise à tomber en cours de nuit, et cela continue. A 8h30, nous prenons la route direction la frontière avec l’Argentine. Journée de route, sous la pluie. Les champs sont inondés, les rivières débordent, les vaches piètinent dans la boue. Est-ce ce temps gris ? mais on remarque plus la précarité des habitations. Les maisons sont petites. Les lotissements ressemblent aux townships vus en Afrique du Sud.
27, 28, 29 aout 2017 Lyon-Madrid-Montevideo - Paraiso Suizo-Gualeguaychu 419 kms
Et voilà, c’est reparti. Dimanche, nous rejoignons l’aéroport de Lyon bien en avance, soucieux de l’enregistrement de notre grand bagage. En effet, on emmène un panneau solaire souple de 100w, pour remplacer celui qui ne fonctionne plus. C’est sans problème qu’il passe à l’enregistrement. Ouf, un souci de moins.
Et ensuite les vols s’enchainent : Lyon Madrid, petit avion, mais sièges confortables ; Madrid Montevideo, grand avion (airbus 330) mais la place manque pour les jambes de Jean-Noël et le siège est trop profond pour Babette. Enfin, après 12h dans cet avion, nous arrivons à Montevideo lundi à 7h20. Les formalités se passent bien, et à 8h on sort de l’aéroport. Nous avons énormément de chance : il ne pleut pas ! Mais de partout on voit les traces des orages des jours précédents, un vrai déluge aux dires de ceux qui y étaient !