Suite au changement d'itinéraire, nous retournons en Bolivie afin de rejoindre le Brésil, tracé en noir.
Le voyage continue en Bolivie sur une nouvelle page
Vue des plateaux Chilien sur les sommets très colorés, altitude autour de 5000m .
Le Géant d'Atacama, 85 m de haut !
Le nitrate du Chili était vendu en France !
Ruine industrielle de Santa Laura, à partir du caliche,on produisait du nitrate.
Cette fois-ci, nous prenons la route. un petit détour en passant pour voir le géoglyphe nommé Géant d’Atacama. Il nous laisse perplexe, peut-être a-t-il trop un air moderne. Puis la route file plein Est, en direction des Andes. On prend régulièrement de l’altitude, cheminant le plus souvent sur les crêtes. Les villages sont cachés au fond des vallées. Puis on atteint les 3500m d’altitude, on retrouve cet air, ces couleurs et cette végétation si caractéristique des hauts plateaux andins. On passe à 4300m d’altitude avant de redescendre un peu. On s’arrête, un peu avant le frontière à 3800m, au milieu d’un plateau, avec en toile de fond des sommets enneigés.
Pour voir des installations de transformation en relativement bon état, nous rejoignons Santa Laura. On peut voir le matériel servant aux différentes étapes (des dessins donnent des explications). 1) transport du caliche dans charrette tiré par des mules, ce dernier est déversé dans des trémies. 2) broyage du minerai et acheminement vers des bacs où c’est chauffé à la vapeur puis cristallisé dans des d'autes bacs. 3) de là sort le salpêtre et un liquide qui contient de l’iode 4) ce liquide passe dans un processus de sublimation (avec un mélange d’Azote) pour sortir de l’iode. Tout cela forme une ruine industrielle qui a de l’allure.
Dans une salle sont exposées des plaques publicitaires qui montrent les publicités attachées à ce produit, dans de nombreuses langues. C’est intéressant de voir que suivant le pays, le paysan n’a pas le même comportement.
Samedi 14 octobre : Estacion Pintados- bivouac près de Colchane (frontière avec la Bolivie) ; 253kms
Aujourd’hui direction la frontière Bolivienne. Mais avant cela, nous faisons un arrêt aux anciennes cités minières Humberton et Santa Laura. Ce sont deux sites industriels qui ont fonctionné entre 1872 et 1960, à l’époque où l’on avait découvert le caractère explosif du salpêtre (nom du nitrate naturel). Le déclin s’est amorcé lorsque les allemands ont inventé le Nitrate non naturel. Sur Humberton, on découvre surtout les logements des travailleurs qui vivaient sur place. Une vraie ville avait été construite : maisons de 2 ou 5 pièces, école (il y a eu jusqu’à 400élèves), docteur, terrain de sport… Les maisons font un peu penser à celles que l’on voit dans les films de cowboys. Certaines commençant à se dégrader, on découvre leur structure originale soit armature bois avec des espaces comblés par du machefer, soit des tôles percées de trous sur lesquelles est projeté du plâtre. Dans ces maisons, on peut lire des explications et voir des objets du quotidien, les plus drôles étant ceux bricolés (boites de conserve transformées en gobelet, en jouets). A proximité se trouve le lieu d’extraction de la matière première (appelé caliche), en fait, cela ressemble bien à cette croute salée qui nous étonne depuis quelques jours.
Vue générale du site Pintado, 450 géoglyphes
Matilla prés de Pica, petite oasis au milieu du désert !
Ville d'Iquique, coincée entre l'océan Pacifique et une belle dune de sable.
Enfin nous arrivons au site des géoglyphes, les collines sont recouvertes de dessins sur 3 kilomètres datant d'environ du 10éme siècle . Nous sommes impressionnés par le nombre de dessins (il y en a en tout 450, mais on ne les voit pas tous). Ils sont pour la plupart faits avec la même technique qu’à Nasca (pierres mises sur le côté pour dégager un espace plus clair. Mais ici ce ne sont pas des lignes, ce sont des surfaces entières. Pour les dessins, on voit à 50% des figures géométriques (simples rectangles, mais aussi damiers….), puis un quart de figures représentant des animaux (beaucoup de lamas) ou des hommes. On aime beaucoup ce lieu, autant que Nasca ! A côté se trouve un ancien lieu d’exploitation du salpêtre : ligne de chemin de fer, wagons rouillés, bâtiments écroulés (un peu comme le cimetière des trains d’Uyuni). C’est ici que l’on reste pour la nuit.
Puis on traverse un désert plat, et vraiment …. désertique : pas une plante, pas un animal. On arrive à Matilla, près de Pica. On admire l’église, mais surtout le paysage : une oasis plantée d’orangers et citronniers au milieu du désert. Ensuite, plein ouest, on rejoint le site de Cerro Pintado. Ce faisant, nous retrouvons le long de la route, le type de sol vu il y a deux jours (croute de sel et sable qui se soulève). On a enfin une explication : ici c’était, il y a très longtemps un salar, et maintenant avec l’action du froid et du chaud extrêmes (entre -5° et 42°), la croute se fissure, se contracte ou au contraire gonfle.
Vendredi 13 octobre : Iquique- Cerro Pintado dans la RN Pampa del Tamarugal (Sud de Iquique, par R5) ; 164kms
Nous prenons la route en début d’après-midi, et comme un semblant de soleil brille, nous pouvons admirer, tout au long de la montée le site d’Iquique. Puis nous prenons la direction du Sud, pour une journée dans le désert. Gros avantage, le soleil brille ! Nous traversons la petite bourgade de La Tirana. Il nous semble qu’ici flotte un sentiment religieux : sanctuaires, croix décorées, lieu de méditation et même mosquée. A part cela tout est sec, et les maisons semblent avoir été reconstruites récemment, en bois (tremblement de terre ?).
Là, va commencer une chasse au concessionnaire Chevrolet (et Isuzu accessoirement). On a décidé de faire faire la vidange, de manière à être tranquille jusqu’au retour. Donc, j’ai un point, trouvé sur internet. Il nous mène au Nord de la ville, dans une zone franche. On n’a jamais vu autant d’importateurs, de véhicules surtout japonais et chinois, de camions porte-voitures. Mais de Chevrolet, point. On s’éloigne un peu, tournons dans la ville, dans cette zone, beaucoup de petits garages effectuant parfois les réparations sur le trottoir, mais de grand garage, nenni. JN s’arrête dans un de ces établissements, gentiment on lui met un point sur le GPS, pas loin d’où on était la première fois. Cette fois-ci on trouve, l’établissement est une grande concession qui connait ces véhicules et parait sérieuse. On laisse notre Dmax, et on part à pied à la découverte de la ville. Première étape, le mall gigantesque qui est dans ce quartier. On trouve toutes les boutiques possibles et imaginables, mais n’ayant rien à acheter, on en sort vite. Puis on marche dans la ville, mélange d’immeubles modernes et bâtiments style 1900, ces derniers étant souvent colorés et en piètre état. On voit l’Esméralda, bateau de guerre à voile ayant participé à une bataille navale. Dans le port tout proche, on trouve quelques bateaux de pêche, mais surtout des porte-containers qui sont en voie de déchargement. L’heure a trourné, il est temps de retrouver notre « motorhome ». Puis on retraverse la ville du Nord au Sud pour rejoindre un camping un peu en hauteur, ancienne base de parapente. C’est un peu en piteux état, mais la douche est chaude !
Jeudi 12 octobre : bivouac près de Suca (entre Arica et Iquique)- Iquique ; 200kms
On croyait avoir laissé le brouillard au Pérou, mais non, il nous a rejoint pendant la nuit, et c’est dans une atmosphère cotonneuse que nous poursuivons. En passant près de la réserve naturelle Pampa de Tamarugal, ous découvrons un sol chaotique, un peu comme si une herse géante avait retourné la terre. En fait, c’est la croute supérieure du sol, faite d’un mélange de sel et de sable qui s’est soulevé, craquelé. Etonnant ! Un peu plus loin, près de Negreiros, quelques géoglyphes sont dessinés à flanc de montagne. Enfin, on prend l’embranchement qui mène à Iquique. Nous étions sur un plateau, à 1000m d’altitude et il faut descendre au niveau de la mer. L’autoroute coupe la montagne, descendant en une longue ligne droite qui offre une vue plongeante sur la ville, ses immeubles, ses petites maisons, son port et sa DUNE. Et oui, d’en haut on la voit bien, cette dune de sable doré qui est entre la ville et la montagne. Pour une fois, on a l’impression que c’est la ville qui engloutit le sable, et non le contraire.
Pendant les 3 jours suivants, nous faisons une petite incursion au Chili pour réaliser l'entretien du 4x4 avant de rejoindre la Bolivie.
Bivouac en pleine pampa de Suca!
En début d’après midi, nous atteignons la frontière. C’est une douane intégrée, cela veut dire que les douaniers des 2 pays sont côte à côte. On se gare, et on se met dans la file d’attente devant un guichet. Quand arrive notre tour, on nous dit « ah, non, il faut le papier. –Mais quel papier ? –Celui que l’on va acheter à l’étage » On peut dire qu’il y a un manque d’explications flagrant ! Donc on va à l’étage, on achète et on remplit ce premier papier, on fait à nouveau la queue. Une fois tamponné le passeport, on attend à nouveau pour le véhicule, là on nous donne un papier à remplir (ici pas d’informatisation), on refait la queue… enfin les papiers sont terminés. Il ne reste que l’examen des douaniers. Un chien anti-drogue monte dans la cellule et ressort aussitôt, rien ne l’intéresse. Puis c’est le service agricole qui ouvre tous les placards et nous fait tout déballer, et il ne trouvera rien parce qu’on n’a plus rien de frais, ni fruit, ni viande, ni œufs, ni légumes. Voilà, on peut enfin rouler au Chili. Pour que tout soit parfait, le soleil prend enfin la place du brouillard, la route est belle, presque rectiligne, assez large pour doubler quand un camion est devant nous. JN s’en donne à cœur joie et le pickup avale allègrement 165kms. On retrouve les vastes paysages, les plateaux entrecoupés de vallées profondes dans lesquelles on descend puis remonte. La route entaille le flanc des montagnes, sans issue de droite ni de gauche. Va-t-on trouver un bivouac ? Enfin, en haut d’une montée, une piste part sur la droite, à travers un terrain poudreux (une sorte de craie-pierre ponce). En faisant bien attention de ne pas nous enfoncer, on se gare, le paysage est très dégagé et on assiste à un magnifique coucher de soleil.
Mercredi 11 octobre : plage Wawakiki, près de Ilo(Perou)- bivouac près de Suca (entre Arica et Iquique, Chili) ; 388kms
Nous quittons avec plaisir cette crique, trop enclavée à notre goût. Cette nuit, avec le brouillard, c’était hyper sombre, voir lugubre. La route est très belle jusqu’à Tacna : bon goudron, lignes droites et vues sur l’océan. On passe le port de Illo qui a la particularité d’être à la disposition de la Bolivie. Cette région nous parait plus propre, un peu plus moderne. Par contre, dans les villages de pêcheurs traversés, on cherche désespérément du pain ; le font-ils ou n’en mangent-ils pas ? Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Ite. Là, le paysage est magnifique : grande plage de sable doré, puis immense zone humide avec plusieurs lagunes où nagent de nombreux oiseaux. C’est là que nous aurions du finir la journée hier !
Dommage que le soleil soit absent !
Nous approchons du Pacfique, la barrière de brume apparait!
A 11h, nous arrivons à la Laguna Mejia, zone humide qui protège les oiseaux de passage. Les 2 grosses époques d’occupation sont l’hiver et l’été. Donc, nous sommes entre 2, et nous n’observerons pas beaucoup d’espèces. Les oiseaux les plus présents sur le site sont des vautours à tête rouge qui ne sont pas du tout farouches. Puis nous continuons, traversons une zone irriguée avec une multitude de petits champs. Enfin, nous nous arrêtons dans une des rares criques accessibles le long du parcours.
Mardi 10 octobre : Arequipa-Laguna Mejia- plage Wawakiki, près de Ilo ; 244kms
Cette nuit, le 4x4 a beaucoup bougé, pas à cause du vent mais un tremblement de terre nous a réveillé. Aujourd’hui, direction la côte Pacifique. on retrouve pendant quelques kilomètres la Panaméricaine avec ses voies étroites et ses multiples camions, puis cela va mieux car on quitte cette route. Là, on traverse un vaste plateau désertique, avec une route droite à perte de vue. Sur le désert ont poussé des petites cases (15m², une porte, parfois une fenêtre), aucune activité ne se manifeste autour. Qu’est-ce que cela peut bien être ? Et puis, au loin, se dresse une barrière de brume épaisse, on approche du Pacifique. La route se poursuit en descente, avec de multiples virages, et on pénètre dans la brume. Voilà, il est 10h, on est passé sous le nuage et on croirait être à 18h ! Ce sera comme cela tout le reste de la journée. C’est bien dommage, car les paysages traversés seraient magnifiques sous le soleil : désert orangé, falaises et écume.
L'hôtel camping Mercedes.
Un marché très coloré, au rayon pommes de tere, plus d'une vingtaine de variétés. Ci dessous, des brioches avec une tête en terre cuite
L'église et le cloitre de le Compagnia de Jésus. Ci-dessous, quelques détails de sculptures
La Casa Tristan Del Pozo et sa cour intérieure.
Vue du clocher du Couvent San Francisco, en arriére plan, les volcans.
Cloitre du Couvent San Francisco occupé par des moines franciscains .
En parlant d’organisation, voici un exemple d’inorganisation. Au camping, alors que 4 véhicules sont garés sur un carré d’herbe, voilà un employé qui arrive, place une tôle en travers du ruisseau qui longe le terrain, l’eau commence à se déverser sur l’herbe, et nous encercle. Il a fallu râler très fort pour qu’il remette à demain son arrosage !
Dans les rues, l’agitation est à son comble en cette fin de matinée. Nous nous dirigeons vers le marché San Camilo. Les boutiques extérieures vendent tout ce qui peut exister pour faire la fête, mais aussi des fils et rubans chatoyants. Puis une fois à l’intérieur, tout est organisé par « rues » : il y a les marchands de chapeaux (qui nous rappellent que l’été commence), puis les fruits en étalages presque verticaux qui présentent 36 sortes de fruits tous plus appétissants les uns que les autres, les marchands de pommes de terre sont sur les bords avec leurs sacs et les étiquettes aux noms inconnus, on trouve aussi les bouchers, classés par catégorie de viande, et le pain (on y trouve des brioches spécialités de la ville, avec une petite tête en terre cuite encastrée au sommet). Ce marché est propre, calme et un bonheur d’organisation. C’est là-dessus que nous terminons la découverte de cette ville.
Enfin, nous passons à l’église et couvent de la Compania, remarquable par sa façade richement sculptée, son cloître aux colonnes richement travaillées. Mais là aussi, les religieux ont laissé la place aux commerçants. Ici, on se targue de vendre des vêtements de qualité en Alpaga (donc 5 fois le prix des autres endroits), mais comme l’étiquetage est très succinct, on reste méfiant (les seuls vêtements étiquetés avec la composition et la provenance seront des chaussettes achetées dans la rue pour 5 soles (1,30€) les 2 paires).
En ressortant de là, on passe dans le centre artisanal, en fait des marchands de souvenirs (les mêmes que l’on voit depuis un mois) qui sont situés dans une annexe du monastère (les franciscains ont fait vœu de pauvreté, mais business, business…). En passant dans la rue San Francisco, on admire la Casa Tristan Del Pozo. Ce bâtiment est un bel exemple de l’architecture civile du 18ème siècle. Son portail, richement décoré attire l’œil, ses gargouilles en forme de puma font sourire, son enfilade de patios fait rêver à la vie ici autrefois. Les grandes salles en silla abritent les services d’une banque, et une partie des bâtiments sert de salle d’exposition.
Lundi 9 octobre : Arequipa
Aujourd’hui, dès 9h du matin, nous repartons à la découverte de la ville. Les petits taxis sont déjà très affairés, les piétons nombreux. Nous traversons la Plaza de Armas en direction de l’église San Francisco. Elle est à côté d’une petite place très calme, nous sommes très étonnés de voir le calme des gens qui sont assis là. Nous pénétrons dans le couvent San Francisco, à la découverte de la vie des moines franciscains (et oui, encore un monastère, à deux rues du premier). Cloitre tout simple, cellules sombres, nombreuses pièces qui servaient de dortoir ou réfectoire et reconverties en salles de présentation de tableaux. On peut monter sur le clocher d’où l’on a une vue sur les toits de la ville (hétéroclites) et les volcans voisins (surtout Mitsi, situé seulement à 18kms).
Arequipa, sa cathédrale, les arcades de la place de Armas et quelques bâtiments.
Dimanche 8 octobre : Arequipa ;
Cet après-midi, on est parti à la découverte de cette ville. Beaucoup de maisons et murs sont construits avec une pierre blanche, appelée « sillar », d’origine volcanique. On est partis à pied de notre campement, l’hôtel Las Mercedes a l’avantage d’être situé à quelques rues du centre historique de la ville. Dans ces rues, on peut voir de nombreux bâtiments des années 1930, certains bien entretenus, d’autres un peu plus fanés. Nous commençons par visiter le monastère Santa Catalina. Il a été créé en 1540. Extérieurement, c’est une citadelle aux hauts murs à l’intérieur de la ville. Mais à l’intérieur, on se croirait dans un village andalou. En effet, ici vivaient cloitrées des jeunes filles de bonne famille, qui prenaient le voile après plusieurs années de noviciat. Mais elles ne vivaient pas en communauté, chacune avait sa maison (généralement 2 pièces et une cuisine) et des servantes qui assumaient les taches quotidiennes. Du fait de cette organisation, l’intérieur de l’enceinte a des rues, des places. Tout cela a fonctionné pendant 300ans, l’argent venait de la dot des religieuses.
Monastère Santa Catalina, les lavoirs et des rues très fleuries
Monastère Santa Catalina, la fontaine de la place
Intérieur du monastère Santa Catalina, une vraie ville avec un air d'Andalousie !
Puis on a déambulé dans les rues qui nous ont ramenés à la place de Armas, belle place rectangulaire, bordée sur 3 côtés par des arcades, le 4ème côté est bordé par la cathédrale, monument impressionnant avec ses 2 clochers. Nous sommes surpris, cette place est noire de monde, chacun profitant du calme de cette fin de dimanche après-midi, certains mangeant des glaces, d’autres du pop-corn, ou tout simplement restant assis. Avec le soleil qui décline, la température baisse rapidement, il est temps de rentrer.
Puis en 1840, avec l’indépendance du Pérou, les familles ont eu moins d’argent, les servantes n’étaient plus des esclaves, donc l’argent a manqué et le mode de fonctionnement a changé. Les religieuses ont mis en place un système communautaire : cuisines communes, partage des tâches, dortoirs. (on sait tout cela car on a bénéficié d’une visite en français). Des tremblements de terre, entre 1958 et 1960 l’avaient gravement endommagé, mais il a été remis en état avec goût. On a admiré les couleurs des murs, le contraste entre le blanc, le rouge sanguine et le bleu azur. Ainsi que les nombreux arbres et fleurs.