La ville de Montreal vue depuis la tour.
Photo de dessous à gauche,le Biodome.
Photos de dessous à droite, le planétarium
Photo de gauche, la tour de Montréal avec le stade olympique (photo internet).
On rejoint notre appartement. Dans les rues alentour, on trouve devant les portes de garage des petits chapiteaux : ce sont des abris pour les voitures. Ils peuvent être mis en place début novembre, car la neige et le froid ne vont pas tarder à arriver. Et quand ils sont là, ils restent jusqu’au printemps ! Heureusement, on part demain juste avant les grands froids et la neige !
Fresques et bas-relief de la ville souterraine
Rues de la ville souterraine
Un petit coup de métro et nous voici dans le quartier olympique. Ici, les jeux ont eu lieu en été, en 1976. La construction la plus remarquable est une tour qui domine le stade olympique. Elle mesure 165m de hauteur et est inclinée de 45°. On peut atteindre une plateforme d’observation en empruntant un funiculaire, qui monte à flanc de tour. D’en haut, on domine les quartiers alentours : le village olympique avec ses bâtiments à étages décalés, le jardin botanique, mais aussi des quartiers résidentiels avec des rues tracées au cordeau, des maisons en briques brunes et toits plats. Plus loin, on voit le port le long du fleuve Saint Laurent, et on devine dans la brume le centre-ville, le Mont Royal et l’Oratoire Saint Joseph.
Vers le centre des congrès, on sort à l’air libre et nous nous retrouvons dans le Chinatown de Montréal. A chaque entrée du quartier, on trouve une porte monumentale. A l’intérieur, des bas-reliefs évoquent la Chine. On y trouve essentiellement des restaurants aux cartes variées. Ce quartier semble gai avec ses couleurs vives au milieu de la grisaille ambiante. Le quartier est partagé par la rue Saint Laurent. Cette rue est très importante, d’une part elle marque la limite entre les quartiers francophones et les quartiers anglophones et d’autre part elle est un point zéro dans la numérotation des rues ; pour une même rue, il peut y avoir deux numéros de rue semblables, il faut simplement faire attention aux mentions Est ou Ouest.
Lundi 4 et mardi 5 novembre ; Montréal
Lundi, petite sortie pour aller intervenir dans une école de quartier, à la demande de Michel. Nous avons présenté notre région, nos voyages et notre mode de voyage. Les élèves étaient intéressés et attentifs. Nous n’avons rien visité, ici le lundi tout ce qui est à visiter est fermé.
Mardi, il pleut toujours. Dès le matin, nous nous dirigeons vers « la ville souterraine ». C’est une particularité de Montréal. Sous les buildings du centre-ville, on trouve un réseau de rues et de magasins (35kilomètres). Cela permet de relier les différents édifices sans passer à l’extérieur, très utile lorsque l’on vit dans une ville sujette à la neige et au froid intense. Nous avons particulièrement apprécié le quartier de la Gare Centrale, avec ses jolis « bistrots » à la décoration soignée, son pavage en forme de mosaïques, le hall de gare avec son grand Bas-relief en hommage à la nation (l’inscription est écrite d’un côté en français, de l’autre en anglais).
Un autre quartier de Montréal
Montréal vue de l'esplanade du Mont Royal un jour de pluie
La statue de Georges-Etienne Cartier et le Lac des Castors qui une fois gelé deviendra une patinoire.
Le quartier du Plateau, habités principalement par des français expatriés. Quelques freques murales.
Puis nous redescendons, direction l’Oratoire Saint Joseph. Là, nous découvrons une imposante construction qui s’organise sur 5 niveaux. C’est un édifice religieux datant de la première moitié du 20ème siècle. Au sommet se trouve la basilique aux formes modernes, épurées, avec ses belles orgues. En-dessous, c’est l’étage des magasins, on descend encore, on trouve le musée du frère André. Ce religieux semble très important ici, on lui attribue des guérisons. Il est à l’origine de la construction de ce sanctuaire dédié à Saint Joseph. Dans une vitrine, son cœur est exposé, objet de dévotion. Enfin, au Rez-de-chaussée, se trouve la chapelle votive. Ici, des centaines de bougies sont allumées pour prier Saint Joseph, qui est un saint multifonction (la famille, le travail, la santé, les mourants…) mais surtout on y trouve toutes les béquilles offertes à frère André après une guérison.
Retour en transport en commun jusqu’à la maison, où une soirée de discussions nous attend autour d’un bon repas.
Puis, après avoir vu une statue rendant hommage à Georges-Etienne Cartier (le même que hier), nous voici partis sur la piste qui mène au sommet du Mont Royal. Le dimanche, c’est le domaine des promeneurs et des joggeurs. Juste avant le sommet, nous passons devant le Lac Des Castors. Il n’y a aucune de ces petites bêtes, mais ce lieu, l’hiver, est complètement gelé. Les Montréalais viennent là pour patiner, faire de la luge, du ski de fond. Un peu plus loin, à la sortie de la forêt, voici le chalet du Mont Royal et son esplanade qui offre une belle vue sur le centre ville et au loin le Saint Laurent et ses ponts.
Dimanche 3 novembre : Montréal, autour du Mont Royal
Aujourd’hui, nous avons passé la journée avec Michel et Vivianne, nos amis canadiens. Ils ont voulu nous faire découvrir une autre partie de Montréal. Dès 10h du matin, sous un ciel bien bas, nous voici partis à pied. Première étape, le quartier du Plateau, habité principalement par des français expatriés. C’est un quartier calme, sur les hauteurs, avec quelques fresques murales.
Photos de dessous, le Parc Olympique et la ville la nuit.
Basilique Notre-Dame de Montréal illuminée.
A gauche, l'hôtel de ville
Photos de dessus, la Capelle Notre-Dame du Bonsecours. Photos de dessous, les très nombreux clochers de Montréal
Le château Ramezay, ses décors et ses objets
En début de soirée, nous assistons à un spectacle son et lumière dans la basilique Notre-Dame. Nos amis ont réservé les places. Par lui-même, l’édifice est magnifique : tout est peint, richement décoré. Quand on rentre de nuit, on a l’impression d’être sous le ciel étoilé, la voute est parsemée d’étoiles dorées. Au fond, le Maître-hôtel et son retable se détachent, comme un château contenant des scènes religieuses. C’est cet élément qui va être mis en valeur par les jeux de lumière. Pendant 20 minutes, on ne sait où regarder, on est fascinés par la finesse des éclairages et des animations. Ensuite, nous finissons la soirée au restaurant, échangeant sur le voyage aux Etats-Unis, et complétant nos connaissances sur l’histoire compliquée de Montréal.
Notre deuxième visite est pour Le lieu historique de Sir George Etienne Cartier. Ce deuxième musée parle de la construction du Canada au 19ème siècle. C’est plus politique, il y a plus d’affichage, et cela nous parait moins intéressant que le château Ramezay.
Avant de rentrer, petit détour par la chapelle Notre-Dame du Bonsecours. C’est ici que fut implantée la première chapelle en bois, en 1657.
Samedi 2 novembre ; Montréal
La matinée est consacrée à découvrir l’histoire de Montréal, avec une visite du château Ramezay. Pour nous, ce bâtiment ressemble plutôt à un manoir. Construit en 1705 par le11ème gouverneur français, son histoire est étroitement liée à celle de la ville, étant resté pendant de nombreuses années un lieu de pouvoir, quel que soit la nationalité des dirigeants : français, anglais, américains, bourgeois. Dans chaque salle, on découvre des objets typiques d’une époque et un petit audio guide qui fait parler un personnage vivant à ce moment-là. On évoque la période avant l’arrivée des européens, puis les premiers français venus pour le commerce des fourrures, Jacques Cartier envoyé par François 1er pour chercher de l’or et autres richesses, ensuite c’est l’installation de la colonie avec l’implantation de la religion catholique. L’histoire continue avec la victoire des britanniques, le développement du commerce. Aujourd’hui, Montréal est une ville multiculturelle, où tout est affiché en 2 langues, le français et l’anglais. La partie basse du château présente la vie à Montréal vers 1700.
Les 2 statues représentent, l'homme l'Angleterre et la femme la France
Basilique Notre Dame de Montréal
Basilique Marie Reine du Monde
On a plus particulièrement vu le campus de l’université Mc Gill, avec ses bâtiments du 19ème siècle qui font plus penser à un château qu’a un établissement d’enseignement, la cathédrale Christ Church à l’intérieur accueillant (plafonds en bois, vitraux magnifiques, retable finement sculpté et musique jouée à l’orgue), la Basilique-cathédrale Marie Reine du Monde avec son plan en croix comme St Pierre de Rome et ses teintes vertes et blanches.
Puis on continue par de nombreuses rues aux noms de Saints (Sainte Catherine, Saint Jacques, Saint Antoine…..) avant d’arriver dans la vieille ville. On trouve sur la même place, la place d’Armes, la Basilique Notre Dame (qui représente la culture catholique, française) et la banque royale du Canada (qui elle, symbolise la mainmise de l’Angleterre sur ce pays). Deux statues en bronze rappellent cette querelle. Il y a aussi le premier Gratte-ciel, qui date de 1888. En continuant la rue Saint Paul, on traverse des rues pavées aux petits bâtiments, avec un style très breton, puis on trouve le marché Bonsecours, magnifique bâtiment, de style néoclassique, datant de 1847, et accueillant actuellement des boutiques chics. Encore un passage devant l’Hôtel de ville qui est en travaux, et nous rejoignons le métro. L’entrée de celui-ci est facile à trouver, il suffit de suivre le flot des piétons pressés !
Vendredi 1 novembre ; Montréal
Ce matin, vendredi, nous faisons les valises, nettoyons le véhicule et partons rejoindre notre logement AirBnB. C’est une bonne trouvaille, il s’appelle « La vie est belle », se trouve à 2 pas d’une bouche de métro et tout près d’un centre commercial. En plus, il a été refait récemment et est impeccable. Nous allons être bien pour les 5 jours qui restent. Nous ne regrettons pas le véhicule :la pluie, le froid, le vent et l’humidité sont arrivés.
Cet après-midi, comme il ne pleut pas, et malgré le froid (pas plus de 5°) et les fortes rafales de vent, nous nous dirigeons vers le centre ville. Guidés par le Guide Vert Michelin, nous allons faire le tour des bâtiments remarquables. Ainsi, nous voyons plusieurs aspects de Montréal. Nous commençons par le « Centre » et son architecture « bigarrée ». Tours vitrées, églises « gothiques », bâtiments du 19ème siècle se côtoient, les tours s’étant intercalées entre les anciens bâtiments. Les matériaux aussi sont variés : pierres grises, noires ou rouges. Les places semblent bien tristes : plus de fleurs, seulement quelques feuilles mortes qui s’envolent et des passants qui se hâtent, cols relevés, bonnets sur la tête. La multitude de travaux en cours ne facilitent pas la circulation.