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Les enseignes de Lauzerte
Un peu mort peut-être, malgré les nombreux artisans d’art qui ont pignon sur rue. Un artisan-artiste a façonné des enseignes très parlantes que l’on s’amuse à découvrir dans les rues.
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Cahors
Mardi 12 octobre : Castelnau Montratier-Cahors-Villeneuve du Périgord-Belvès
Chut, vous ne le direz pas, mais hier au soir, nous avons glané plusieurs kilos de pommes sur le terrain communal près du camping-car, il faut dire que beaucoup de ces fruits étaient déjà par terre en train de pourrir.
Ce matin, nous nous réveillons au soleil, c’est l’avantage d’être en hauteur. Après quelques courses dans le village, nous prenons la direction de Cahors que nous atteignons vers 10h30. Oulala, qu’il faisait froid dans les rues étroites, à l’ombre ! Nous parcourons d’abord le quartier le plus à l’Est, découvrant de-ci de-là quelques bâtiments anciens, une fontaine originale, la cathédrale avec ses drôles de sculptures. Nous trouvons que cette ville est très marchande, avec beaucoup de boutiques. Puis nous traversons l’avenue, nous dirigeant vers l’Ouest. Là, les quartiers sont résidentiels, on n’y verra que le magnifique pont Valentré. Après 1h30 de marche intensive, nous retrouvons notre véhicule, pas très emballés par cette visite.
Castelnau Montartier
Puis direction Castelnau Montratier. Bon, on sait les restes de cette bastide ne sont pas très importants, mais allons-y quand même. Il reste surtout une belle place, entourée de maisons à arcades sur 3 côtés, le quatrième étant occupé par la mairie dans un grand bâtiment surmonté d’un clocheton. L’église est énorme et dans un style pas banal, surmonté de coupoles. Mais dans ce village pas d’explications, alors on ne saura pas de quand elle date, ni à quoi elle ressemble à l’intérieur (fermée). Par contre ce village a un gros avantage, il possède une jolie aire pour camping-car, sur les hauteurs, près de moulins et dans la nature. On s’y trouve bien et on y passe la nuit.
Par de petites routes (voir très petites), nous rejoignons Lauzerte. Ce village, classé dans les « plus beaux villages de France », a gardé sa structure du Moyen-Age. Il est perché au sommet de la colline, et l’on a une belle vue de là-haut, par contre, pour l’atteindre cela grimpe, surtout que l’on n’a pas voulu s’engager dans les venelles avec notre véhicule. Ce qui est frappant, c’est le nombre de maisons ayant une entrée en forme d’ogive. Les rues sont assez larges, quelques maisons à pans de bois se distinguent.
Moissac
Lundi 11 octobre : Moissac-Lauzerte-Castelnau Montratier
Ce matin, un vrai temps d’automne nous attend, brouillard et humidité…. Brr….. Il faut attendre midi pour que le soleil arrive. Cela ne nous empêche pas de visiter. Donc direction Moissac ville et l’ancienne abbaye Saint Pierre. Cette abbaye construite aux alentours de l’an mille est construite en briques et pierres. Première particularité, elle est coupée en deux par la voie de chemin de fer ! A la fin du 19ème siècle, on ne s’embarrassait pas de vieilles pierres ! mais nous voici devant le portail clocher de l’église. Waou ! cette entrée est vraiment magnifique ! On admire tout : les sortes de parenthèses de chaque côté, les scènes sculptées finement…. Et dire que cela a 1000 ans ! l’église est grande, peinte du sol au plafond, claire. Mais ce qui attire tout le monde, c’est le cloitre avec ses 76 colonnettes toutes surmontées de chapiteaux sculptés, représentant pour la plupart des scènes de l’évangile. Plusieurs salles du monastère sont dédiées à des expositions expliquant des éléments architecturaux (par exemple les anciens sols, l’art roman…). Vraiment une belle visite. Nous la complétons par un petit tour en ville. Mais pourquoi tout est fermé, en France, le lundi ?
Saint Nicolas de Grave
Ensuite on passe à la base de loisirs de Saint Nicolas de Grave où existe un sentier ornithologique. Il longe le plan d’eau créé à la confluence du Tarn et de La Garonne. Il y a bien quelques oiseaux : cormorans, hérons, foulques, goélands, mais ils sont loin.
On finit à Moissac au camping « Le Moulin de Bidounet », le long du Tarn (15€ la nuit).
Montech
Dimanche 10 octobre : Saint Antonin Noble Val-Montech-Moissac
On reprend la direction du Sud, pour arriver à Montech, près de Montauban. Là se trouve une pente d’eau, sur le canal des deux Mers. Qu’est-ce donc ? tout le monde connaît le canal du midi, avec ses nombreuses écluses. Qui dit écluses, dit beaucoup de temps pour les passer. Dans les années 1970, les exploitants des canaux, désirant faciliter le passage des navires marchands au niveau de Montech, décidèrent de construire un ouvrage facilitant la traversée de la dénivellation existante (20mn au lieu de 6h). La solution adoptée, très innovante, fut de faire une installation, où 2 locomotives poussaient une « cale » d’eau dans laquelle prenait place la péniche. Cela a fonctionné 36 ans, et puis la maintenance a coûté cher, le trafic a diminué remplacé par le rail, et l’exploitation a été arrêtée. Maintenant, seules les anciennes écluses fonctionnent et apparemment seulement avec la navigation de plaisance.
Puycelsi
Saint Antonin Noble Val
Ensuite, sur la carte, nous voyons qu’il est possible de longer les gorges de l’Aveyron, pour rejoindre Saint Antonin Noble Val. Nous sommes un peu déçus, car, comme souvent, la route est bordée d’arbres, et nous ne voyons pas la rivière. Ce soir, nous aimerions aller au camping…. Mais ici, tous ferment au 30 septembre…. grosse déception. Alors, nous nous garons à l’aire de camping-car avant d’aller faire un tour en ville. On ne peut pas dire que ce lieu soit gracieux. De beaux bâtiments subsistent, comme le beffroi et la maison qui le jouxte, les halles…. Par contre, c’est très animé, étant un lieu de départ pour les kayakistes descendant les gorges de l’Aveyron, et ayant à proximité des voies d’escalade. Les lieux de bivouacs semblant rares, nous restons sur cette aire, qui s’avère très calme.
Dans l’après-midi, nous découvrons une autre bastide : Puycelsi. Celle-ci a la particularité de coiffer tout le sommet d’un petit plateau et d’avoir conservé son système défensif : remparts, portes. A l’intérieur, encore de belles demeures.
Nous quittons ce lieu pour un petit village assez proche… attirés par son nom. Et oui, il s’appelle Vieux, comme nous alors on ne pouvait pas ne pas faire le détour. C’est un lieu charmant, calme, avec de belles demeures en pierres et une église au drôle de clocher octogonale. Celle-ci semble disproportionnée pour un si petit village, mais lorsqu’on lit qu’elle date du 14ème siècle et qu’à cette époque elle était lieu de pèlerinage car n’abritant pas moins de 3 reliques de saints, on comprend mieux son importance. L’évêque d’Albi a récupéré les reliques, et le village s’est endormi. Un peu à l’extérieur du village, dans un champ, une grande pierre est plantée. Il parait que c’est un menhir gravé… mais nous ne voyons pas les gravures.
Castelnau de Montmirail
Samedi 9 octobre : Castelnau de Montmirail-Vieux-Puycelci-Saint Antonin Noble Val
Aujourd’hui, nous nous consacrons aux bastides. Comme écrit sur une pancarte une bastide, c’est une ville nouvelle du 13ème siècle. Dès 10h, nous voici dans la première : Castelnau de Montmirail. Nous nous garons facilement à l’extérieur du village, et en quelques pas nous voici sur la place principale. Ouah ! quel ensemble harmonieux ! On y trouve plusieurs styles de constructions : maisons à pan de bois, riches demeures en pierres, arcades et puits central. A l’office du tourisme, nous récupérons un plan qui nous guide le long des ruelles, attirant notre attention sur le pilori (lieu où étaient exposés animaux ou femmes adultères), l’église au plafond bleu étoilé et qui possède une croix véritable trésor d’orfèvrerie, les noms de rues rappelant les métiers exercés. Cette découverte nous enchante.
Gaillac
Puis on visite Gaillac, ville de briques et de pans de bois. L’église Saint Pierre, du 13ème siècle, nous épate par la largeur de sa nef, l’abbatiale St Michel s’impose par sa taille et sa situation le long du Tarn.
Tout cela nous prend toute la journée, et c’est à 18h que nous nous arrêtons à la base de loisirs de Vère Grésigne, près de Castelnau de Montmirail. Là, sur le parking, en pleine nature on passe une nuit tranquille.
Les pigeonniers
Vendredi 8 octobre : Pont de l’Arn-Castelnau de Montmirail
Aujourd’hui, nous allons parcourir la campagne entre Castres et Gaillac : petites routes, fermes, collines, bois, à la recherche de pigeonniers… une vraie « chasse au trésor ». On en trouvera 6 ou 7, les plus beaux étant dans des propriétés, mais beaucoup au milieu de champs de maïs. [Frejeville : hameau du Rouch 43.61321°N  2.15744°E, Le Pujol 43.60239°N 2.16085°E, Sarmes 43.59535°N 2.14858°E, Saïx : en Alary 43.59354°N 2.17059°E, parc de La Colombière 43.58522°N 2.18812°E, Puylaurens : près de l’église Saint Jean 43.58488°N 2.03131°E, Saint Paul Cap de Joux : 43.64902°N 1.97320°E]
Jeudi 7 octobre : Argentine- Pont de l’Arn
Partis à 9h du matin, sous un soleil nuageux, avec de la neige à 1700m, nous trouvons un vrai soleil au niveau de Montélimar. Un grand vent chasse les nuages ; derrière le parebrise, on a très chaud.
C’est décidé, on ne s’arrête pas à Béziers, mais à partir de là, on quitte l’autoroute. La route grimpe en direction du parc du Haut Languedoc : chênes verts, virages, rochers.
Vers 17h, nous voici près de Mazamet, on décide de s’arrêter. On trouve une petite aire pour camping-car, au milieu du village de Pont de l’Arn.
Périgord et Quercy
Du 7 au 17 octobre 2021
Périgord et Quercy
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