Vous pouvez nous suivre également sur Polarstep
Accès aux pages
aaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaa
Fin
Samedi 16 octobre : Grun Bordas-Vergt-Saint Astier
Aujourd’hui, nous rendons visite à Bruno et Véronique. On parle, on parle….. mais aussi on mange. Bruno nous a cuisiné des spécialités régionales : salade au magret séché et aux gésiers, châtaignes persillées, parmentier au confit de canard et tarte aux noix : que du léger!
Voilà, c’était notre dernière journée de vadrouille, demain dimanche on rentre. Il est temps : ce matin, à 7h45, il faisait encore nuit !
Grotte de Rouffignac
Enfin nous nous dirigeons vers la grotte de Rouffignac, autre grotte décorée. Là, le site est tout le contraire du précédent. C’est une vaste grotte qui s’enfonce dans la terre, elle a un peu la forme d’un arbre avec ses nombreuses ramifications. Elle est assez humide, mais il n’y a pas de stalactites. La partie que nous parcourons (en petit train électrique) est assez large, on dirait que le plafond a été taillé par l’homme tellement il est plat ! Sur les parois alternent des couches de roche friable et des lits de silex. Nous nous enfonçons de plus en plus profondément, des bauges creusées par les ours des cavernes apparaissent, ainsi que des griffures sur les parois. L’éclairage est minimal : seulement les phares du petit train. Et puis on atteint la zone décorée. Et là, notre guide passionné se fait un plaisir de mettre en valeur les chefs-d’œuvre de la préhistoire. Voici des mammouths gravés, tout l’art ayant été de faire apparaitre l’animal en exploitant le terrain et en griffant la roche. Puis plus loin, sur une roche plus dure apparaissent des frises de mammouths tracés au « crayon » de manganèse (ce qui a permis que ces dessins durent dans le temps). Plus loin, c’est une famille de rhinocéros  qui est représentée. Au bout des rails, nous arrivons dans une salle où sont tracés 60 animaux : mammouths, bisons, bouquetins, chevaux, rhinocéros : extraordinaire ! On est ébahi par la précision du trait, la représentation des pattes (on voit bien la patte de devant et celle de derrière), les expressions des animaux… tout cela en sachant que les artistes de la préhistoire n’avaient pas l’éclairage de maintenant, que pour peindre au plafond ils étaient certainement allongés ! Ni le guide de cet après-midi, ni celui de ce matin n’ont avancé d’hypothèses quant à la signification de ces représentations…. On ne sait pas pourquoi ils peignaient, et pourquoi si loin sous terre.
Voilà encore une journée bien remplie. Dans cette région, nous avons eu de la chance d’y être en cette saison ; quand on voit la taille des parkings, cela doit être infréquentable en été !
Ensuite on avance jusqu’à Grun Bordas, au camping Orpheo Negro que nous savons ouvert jusqu’à la fin du mois. Bel emplacement en face d’un petit étang, avec de l’eau très chaude aux sanitaires.
La Roque Saint Christophe
On reprend la route, trouvons un éleveur d’oie producteur de Foie Gras et confits auprès de qui nous faisons le plein de bonnes choses. Puis nous nous dirigeons vers La Roque Saint Christophe. C’est un village troglodytique…. Enfin, c’est ce qui est annoncé, nous on trouve que ce sont plus des abris sous roche. Mais le site est intéressant. Imaginez une falaise de 1km de long, 80m de haut surplombant la Vézère, dans laquelle sont aménagés des espaces. Connu depuis la préhistoire, le site a été développé avant l’an 900. Ce lieu était un fort chargé d’arrêter vikings et Normands qui remontaient les cours d’eau pour s’emparer des villes. Sur les terrasses à différents niveaux, on voit surtout des bassins, des trous servant à ancrer les charpentes, des sortes d’anses où l’on pouvait passer des attaches. Des machines moyenâgeuses sont reconstituées : treuil, grue, cabestan. De là, la vue est splendide sur la rivière.
Caverne de Fond de Gaume
Vendredi 15 octobre : Gouffre de Proumeyssac-Caverne de Font de Gaume-La Roque Saint Christophe-Grotte de Rouffignac
Ce matin, il fait moins froid : pas d’humidité, pas de gel. Au programme : remonter la vallée de la Vézère. Nous allons cheminer dans cette région, où les couleurs d’automne flamboient et où les belles bâtisses sont nombreuses. Le travail de la pierre est magnifique. A la sortie des Eyzies, nous nous arrêtons à la caverne de Font de Gaume, à tout hasard. Cette grotte peinte est très difficile à visiter, le nombre de visiteurs étant réduit à 70 personnes/jour pour préserver les peintures. C’est notre jour de chance, il y a de la place pour la prochaine visite. Il faut monter une pente raide de 400m pour atteindre le site. Puis on pénètre dans la cavité par un boyau étroit. L’atmosphère est sèche. Après quelques dizaines de mètres, notre guide fait apparaitre les premiers bisons. Ils sont magnifiques, dans des tons d’ocre et de noir. Les artistes de la préhistoire ont cerné leur dessin, d’abord en le gravant puis avec un trait de « crayon ». Le remplissage fut exécuté avec de l’ocre en dégradé. Souvent, un animal rouge est face à un animal noir. Plus loin apparaissent des cerfs et d’autres bisons. C’est une visite vraiment exceptionnelle. On ne peut voir que 1/3 de la grotte, le reste étant très difficile d’accès…. Et puis laissé hors des touristes qui pourraient faire des dégâts (notre guide nous apprend qu’actuellement de nombreuses cavités peintes sont encore découvertes mais qu’aucune nouvelle n’est ouverte à la visite).
Gouffre de
Proumeyssac
Bergerac, musée du tabac
Et puis on reprend la route, cette fois-ci en direction de la vallée de La Vézère. Près de Le Bugue, nous rejoignons le Gouffre de Proumeyssac. Là, la visite est chère, mais cela en vaut la peine. On choisit d’y pénétrer par la voie naturelle : c’est-à-dire que l’on emprunte une nacelle qui nous fait descendre au milieu de la cavité, accompagnés par des jeux de lumière. De là, on découvre 4 concrétions géantes, draperies accrochées à la paroi (la pieuvre, la méduse, la cascade et la sirène), scintillantes sous les lumières, puis plus bas des murs de stalactites, des bassins aux eaux limpides. Dans un recoin, de drôles de concrétions se forment, des triangles de calcite, on dirait des pièces de triomino ! Un seul regret : les photos sont interdites !
Le parking est en lisière de forêt, avec des châtaigniers aux alentours. On décide d’y passer la nuit…. Et en plus on fait le plein de châtaignes.
Bergerac
Jeudi 14 octobre : Crouze et Saint Front-Bergerac-Gouffre de Proumeyssac
Ce matin, il ne faisait pas chaud, il y avait du « blanc-gel » comme dit notre voisin d’Argentine. On apprécie le chauffage le matin.
Donc direction Bergerac. Nous découvrons la vieille ville, avec encore une fois des maisons à colombage. Elle s’achève au bord de La Dordogne, rivière paisible d’où s’élève une légère brume. Quelques gabarres flottent, attendant leurs touristes. Puis nous visitons le musée du Tabac. Joli espace qui parle aussi bien de la culture de cette plante que de son origine. Plante dont l’origine se situe en Amérique, largement utilisée par les peuples primitifs comme intermédiaire avec leurs dieux. Elle fut importée pour des usages médicaux, mais c’est le commerce « international » qui en a fait une plante que l’on utilise au quotidien. Dans ce musée sont réunis de nombreux objets ayant un lien avec le tabac : porte-tabac très finement décorés, pipes en différentes matières. A la sortie de cet établissement, il est déjà plus de midi, et on choisit un restaurant. Beaucoup affichent Foie Gras, Magret de Canard, Cèpes. Comment choisir ? Le destin nous donne un coup de pouce : ce sera le Euskadi qui sert des plats régionaux et des plats Basques. Pour nous aider, ce sont des locaux qui en passant nous ont conseillé cet établissement. Le repas a été copieux et délicieux, pour un prix raisonnable (57€ pour nous deux).
Belvès, la filature
Cet après-midi, c’est une histoire plus proche que nous découvrons. Près de la rivière La Nauze, jusqu’au 19ème siècle, une trentaine de moulins fonctionnaient. C’est dans l’un d’eux que nous découvrons la filature de Belvès. Au début, elle fonctionnait avec des ouvrières chacune au rouet, puis après la seconde guerre mondiale, la production fut mécanisée. On découvre les étapes du travail de la laine et les machines qui allaient avec. La laine arrivait lavée, elle était préparée, les toisons mélangées pour unifier la teinte. Puis des cardeuses (machines avec des rouleaux à dents pointues) peignaient la laine et en faisaient des plaques. Ensuite, la Fileuse transformait ces plaques en sortes de fils, très fragiles. Une troisième machine tordait cet élément et en faisait un fil, plusieurs de ces fils étaient tordus ensemble pour faire des brins de laine…. Enfin cela était préparé pour la vente : grosses bobines pour l’industrie, écheveaux pour les tricoteuses. Cette filature ne fonctionne plus depuis 2004 et une association la gère. On peut aussi y apprendre des techniques autres (tricotage, fabrication de feutre).
La journée a passé très vite, et nous la finissons au camping du Moulin, à Crouze et Saint-Front, ouvert jusqu’au 31/10, et peu cher (12,60€ avec électricité)
Belvès, habitations troglodytiques
Belvès
Mercredi 13 octobre : Belvès-Crouze et Saint-Front
Ce matin, à pied, nous rejoignons le centre-ville de Belvès. Nous passons d’abord devant l’église du 13ème siècle. Puis nous descendons vers la ville. Là, avec un plan trouvé à l’Office du Tourisme, nous recherchons les anciens bâtiments datant du Moyen-Age. Ici, c’était un Castrum, c’est-à-dire une place fortifiée. On voit l’ancienne porte de cette partie. Puis le village s’est étalé au 15ème siècle, avec construction des halles, de couvents, châteaux, hors des remparts. Dans ce village, il y a quelque chose de spécial, ce sont des habitations troglodytiques. On peut les visiter avec un guide, et cela nous a permis d’apprendre toute l’histoire. Au temps du Castrum, un grand fossé naturel longeait les remparts sur un côté. Ce fossé était taillé dans du calcaire tendre, et des habitants pauvres avaient creusés dans ses parois des habitations (enfin plutôt des cellules habitables). Ce n’était pas confortable : situées dans ce fossé, elles étaient humides, sales, prenaient l’eau. Ce fossé servait de dépotoir ! Au 18ème siècle, fossé et habitations ont été remblayés, recouverts, oubliés. Puis dans les années 1990, un camion s’est enfoncé, passant à travers le toit d’une habitation ! On a alors redécouvert ce passé. Neuf maisons (sur les 40 existantes ont été retrouvées, vidées et ouvertes à la visite.
Villeneuve du Périgord
Après cela, direction Belvès où nous passons la nuit. Les campings sont tous fermés et nous devons nous rabattre sur l’aire déjà bien occupée ! Cette fermeture des campings est vraiment un problème et décourage de voyager en cette saison.
En début d’après-midi, nous longeons le Lot vers l’Ouest, traversons le vignoble de Cahors : jolies parcelles de vigne finissant parfois dans le Lot. Celui-ci est un fleuve paresseux formant de grands méandres. Le plus drôles est à Luzech, là dans ce village, en quelques dizaines de mètres, nous traversons 2 fois le Lot ! Puis nous traversons les forêts, d’abord de chênes puis quelques châtaigniers apparaissent. Ici est là, ils sont même cultivés. Nous arrivons à Villeneuve du Périgord. Ce bourg nous plait bien : l’agencement est pensé, et semble favoriser la vie des gens (zone récréative, plan d’eau, maison médicale, wc….). Le bourg comprend 3 rues principales bordées de maisons pour certaines anciennes. On arrive sur une place qui recèle les plus beaux bâtiments : une halle au toit posé sur des piliers ronds, et un ancien Hôtel qui possède une belle galerie avec des voutes en ogive. Dans ce village, on peut aussi voir la Maison de la Châtaigne, espace d’exposition basé sur cette culture. Dans une première salle, on découvre les bases (feuilles, fruits, âge des arbres…) et dans la seconde, on peut voir plusieurs petits films montrant des activités en rapport avec les châtaigniers, encore en cours sur ce territoire (fabrication du charbon de bois, préparation des châtaignes pour l’exportation, travail du bois du parquet aux granulés de bois).
Mardi 12 octobre : Castelnau Montratier-Cahors-Villeneuve du Périgord-Belvès
Périgord et Quercy
Du 7 au 17 octobre 2021
Périgord et Quercy
aaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaa
Infos pratiques 
Voyage en cours 
Carnet de route 
Vehicule 
Autres voyages 
Accueil