Notre itinéraire au Brésil soit 5928 kms
Le voyage continue en Uruguay sur une nouvelle page
Une compagnie de Kachimi à collier au milieu des vaches.
Des milliers de Vacher luisant s'envolent à notre approche.
Encore 50kms, et le sol est sec, les prairies rases ! Enfin, nous atteignons Hermenegildo, où nous allons dans un camping tout simple (mais bien équipé), au bout du village (tout est fermé en cette saison, ce sont des maisons de plage). L’après-midi, nous découvrons la plage, extrémité Sud de celle de Cassino. Ici, il y a toujours ce côté infini, mais elle n’est pas belle, le sable est noirci (on ne sait pas par quoi), les coquillages sont brisés, les rouleaux ont une couleur verdâtre. Ce village était-il situé trop près des flots ? ou est-il plus ancien ? toujours est-il que plusieurs maisons ont été détruites par l’Océan, malgré les vains efforts de leurs propriétaires (pneus de tracteurs ancrés, palissades…). Demain nous quittons le Brésil pour l'Uruguay.
Nous passons l’agglomération de Taim, et tout change : le soleil sort, nous traversons des zones humides. C’est vraiment magnifique, les couleurs sont chatoyantes et les oiseaux nombreux. Il y a ceux que l’on connait : aigrettes, hérons, Ibis et puis des inconnus (Southern Screamer, ou Kachimi à collier, trouve t’on plus tard dans nos plaquettes). Ces derniers sont très nombreux. Au bord des berges, mêlés aux troupeaux paissent des Capybaras, grosses boules de poils, tranquilles. Cet enchantement dure une cinquantaine de kilomètres, puis les zones humides s’estompent, jusqu’à disparaitre complètement.
Mardi 28 novembre : Rio Grande-Chuy (camping Pachuca, à Hermenegildo) ; 241kms
Hier au soir, à la tombée de la nuit, un grand vent s’est levé. Au loin, on voyait des colonnes de sable s’élever dans le ciel… heureusement que nous ne sommes pas restés sur la plage ! Ce matin, c’est sous un ciel gris que nous reprenons la route. Le paysage est plat jusqu’à l’horizon, de gigantesques troupeaux paissent, ou alors ce sont des cultures à perte de vue. Des nuées d’oiseaux noirs genre étourneaux nommés Vacher luisant s’envolent à notre approche et se reposent plus loin en un ballet bien orchestré.
Tortue échouée sur la plage, avec du plastic dans la bouche
Pêcheur brésilien avec une prise de 30 kgs
On peut rouler sur la plage mais parfois il faut mettre les roues dans l'océan !
Ici on peut rouler sur plus de 200 kms de plage !
Dans le canal, se croisent bateaux de pêche et tanker.
Du Molhe de Barra on peut voir de nombreuses orques
Des touristes testent le chariot ferré à voile.
Le Molhe de Barra long de 4 kms
Encore quelques kilomètres, franchissant des gués et de petites dunettes de sable, avant que nous décidions de nous arrêter le temps du repas. Nous profitons de la plage, ramassons des coquillages, grosses conques qui seront pour les petits enfants, puis nous reprenons la direction de notre camping (si nous poursuivions vers le Sud, ce serait plus de 100kms de plage, sans échappatoire). Entre temps, la marée est montée, et en deux ou trois endroits nous sommes obligés de passer dans l’eau salée. Nous avons même failli nous enliser ! Et oui, à un endroit ce n’était pas du sable mouillé, mais une sorte de vase. Il a fallu toute la puissance du 4X4 et les réflexes du chauffeur pour éviter les ennuis. C’était une bonne journée… cela change tout quand le soleil brille, et qu’il fait chaud (30° sur la plage)
Lorsque l’on est au Molhe, on est au bout d’une plage immense qui s’étire vers le Sud sur 200kms. De nombreux véhicules y circulent. Donc, nous voilà partis sur ce ruban de sable humide, en direction de la station de Cassino. Pas de difficultés, cela roule bien, les brésiliens arrivent en voiture 2x4 ou en bicyclette pour passer la journée à la plage.
Après quelques courses au supermarché, comme cela nous a plu, nous continuons vers le Sud. Maintenant, nous ne rencontrons plus que des pêcheurs. Sur la plage sont échouées plusieurs otaries et deux tortues énormes. Les coquillages forment un tapis blanc au bord de l’eau. Tout à coup, en passant près d’un pêcheur, JN remarque qu’il remonte quelque chose : c’est un énorme poisson (une trentaine de kgs). Nous sommes là pour assister à la joie du pêcheur chanceux, et surtout nous sommes ébahis de voir qu’à quelques mètres de la plage nagent de si grosses bêtes.
Lundi 27 novembre : Rio Grande ; 81 kms
Ce matin, enfin, grand ciel bleu et légère brise. Nous décidons de rester ici et de découvrir un peu la région. Pas possible d’aller au musée, c’est fermé le lundi. Alors nous prenons la direction du Molhe de Barra. C’est une jetée de 4 kms qui s’avance dans l’océan, créant ainsi un canal (celui que nous avons traversé hier), où les bateaux peuvent naviguer en sécurité. De là, nous voyons des orques, qui, au milieu du chenal, vont, viennent, seuls ou à deux, remontant pour prendre de l’air puis s’enfonçant dans l’eau, indifférents aux bateaux de tout genre qui naviguent dans ces eaux.
L'eau est aux pieds des maisons.
La barge chargée est tirée par un remorqueur.
Nous sommes les premiers à monter sur la barge.
Encore un pont en mauvais état !
Ici on récolte la résine dans des sacs.
En début d’après-midi, nous arrivons à San Jao do Sud, où il nous faut attendre 17h pour pouvoir traverser le canal de Rio Grande qui relie le Lagoa dos Patos et l’Océan Atlantique. Et oui, il faut prendre une barge, et le dimanche c’est service minimum. Heureusement, le soleil est sorti et, comme nous nous éloignons de l’Equateur, les journées s’allongent. Vers 16h45, l’embarcation arrive, poussée par un gros remorqueur, l’appontement prend du temps, les véhicules sortent et enfin nous allons traverser. Puis encore quelques kilomètres avant d’arriver au camping Senandes, très net et équipé à la mode Argentine (emplacements pour le barbecue, tables et sièges en ciment).
Pour la pause de midi, on prend une piste sableuse qui s’engage vers l’Océan, au hameau de Estreito. Passées les quelques cabanes en bois alignées le long du chemin, on se dirige vers une ligne de pins. On traverse un vieux pont en bois, et trouvons un bel emplacement de bivouac, entre un petit cours d’eau et la forêt de résineux.
On aperçoit quelques oiseaux intéressants : l’Ibis à face blanche, des cigognes Maguari, des Jacana «et surtout des Grandes Aigrettes (aussi communes que les corbeaux dans nos champs).
On essaie de prendre du carburant à Tavelas. C’est une séance de torture pour le véhicule de circuler dans les rues du village : pavés inégaux, trous, ornières, flaques. Et tout cela pour trouver 2 stations services fermées… peut-être parce que c’est dimanche.
Dimanche 26 novembre : Mostardas-Rio Grande ; 185kms
Encore une nuit très pluvieuse, et ce matin pas question de prendre une piste. Alors, nous continuons sur le goudron. De chaque côté de la route, les larges fossés sont inondés ainsi qu’une partie des prairies. Cela n’empêche pas vaches, moutons et chevaux de paitre. On traverse des forêts de pins ; ce qui n’est pas ordinaire, c’est que tous les arbres sont entaillés et qu’un petit sac y est accroché pour récolter la résine. JN s’approche pour voir, oui, c’est bien collant ! L’habitat est éparpillé, ce sont des maisonnettes colorées, et, en ce dimanche, la lessive est étendue, secouée par le vent, mouillée par les averses.
Les dunes de Bacopari avec ses sculptures créées par le vent
Mais le mauvais temps arrive, on ne sait pas comment va se comporter ce sable une fois mouillé, alors on reprend la route, direction Mostardas. L’asphalte est encore pire, les trous plus nombreux, c’est un vrai parcours de slalom pour les éviter. Lorsqu’on croise un véhicule… on tombe dans un trou ! C’est une région de lagunes, prairies et rizières. Les oiseaux aquatiques sont nombreux, surtout des hérons blancs et des oies. Mais, au loin, on aperçoit un groupe de spatules rosées. La fin de journée se passe au camping Poentes, à Mostardas, rustique, mais de là on a une belle vue sur la laguna de Patos.
Samedi 25 novembre : Novo-Hamburgo-Mostardas ;
Nous quittons Novo Hamburgo avant 8H, mais la circulation est déjà dense sur la voie rapide en direction du littoral. Puis nous obliquons vers le sud, empruntant des routes secondaires, et là, le mauvais goudron commence, avec parfois des « nids de poule »géants. Pour midi, nous nous arrêtons dans un lieu charmant, à Bacopari. Pour l’atteindre, c’est simple : on quitte la route principale en direction de ce village, on roule sur un mauvais chemin pavé, lorsque celui-ci se transforme en piste, on continue tout droit jusqu’au moment où l’on se retrouve au pied d’une dune de sable blanc. Nous voici enfin seuls au monde, pour un moment.
Modèles brésiliens "collector"
Une journée à l'exposition de mothorhomes, fourgons et cellules à Novo Hamburgo au Brésil.
Quelques cellules brésiliennes
Ci dessous sur le Ram, pland de travail en granit !! Ci dessous slide latéral et arrière sur fourgon Iveco et plan de travail et télévision à l'extérieur (en double).
Cellule sur Ram 2500 rallongé. Poids 4T longueur 10m.
Ces véhicules sont 4x4 mais pas prévus pour sortir de l'asphalte!
Cellule grand modèle sur Toyota Hilux, très haute pour 3,3T.
Bivouac dans le parc des expositions.
Des kilomètres de route bordée d'hortensias bleus.
Pour glaner des infos, c’est la croix et la bannière, puisqu’ils ne parlent que portugais, et nous pas du tout. Notre chance, c’est qu’ici, dans le Sud, ce portugais ressemble plus à l’espagnol dans sa prononciation et surtout, encore une fois, qu’ils sont très gentils, et heureux de voir des français s’intéresser à leur travail. On s’attarde longuement avec 2 constructeurs de cellules greffées sur des pick-up. La première, sur un Toyota, nous parait immense. D’après son constructeur (www.victoriamotorhomes.com.br), l’ensemble ne pèse pas plus de 3100kgs, car les matériaux utilisés sont légers (fibre moulée). La 2ème, sur un dodge Ram, ne se soucie pas du poids, sa longueur est de 10m et elle a un slide. Elle peut accueillir 6 personnes. La réglementation pour les passagers est moins stricte que chez nous, il suffit qu’ils aient une ceinture ventrale. Et puis, différence énorme, ici le permis B permet de conduire des véhicules jusqu’à 5T, d’où le nombre important d’aménagements sur base IVECO. Par contre, le véhicule tout-terrain n’est pas en vogue ici.
On peut dire que l’on n’est pas passé inaperçu sur ce salon, et chaque fois que l'on se présentait, les exposants brésiliens appelaient leurs amis en criant: des Français, des Français! et quand les organisateurs ont mis la main sur nous, ils ont voulu faire des photos, probablement pour mettre sur leur site internet Facebook par contre, pas d’interview : ils ont bien cherché mais n’ont pas trouvé de traducteur !
D’abord, penchons nous sur les slides ; ce sont des parties qui coulissent, dégageant de l’espace à l’arrêt. Nous avons trouvé un grand intérêt à celui qui rallonge l’arrière et permet d’avoir un grand lit. Ceux sur les côtés, apportent de l’espace, on peut peut-être danser ou faire faire les premiers pas aux enfants, mais cela n’améliore pas le confort.
Les cabinets de toilette sont gigantesques, la douche est aussi grande qu’à la maison. Les wc n’ont pas de réservoir à vider. Tout va dans le réservoir d’eaux grises en-dessous, et à l’arrêt, une trappe s’ouvre électriquement et tout se vidange (d’après ce qu’on a vu dans les campings, on peut en déduire qu’il n’y a pas de traitement spécifique pour les wc).
Evidemment, tout est en double, la cuisine (évier et cuisinière), télé : un exemplaire à l’intérieur, luxueux (on a même vu un plan de travail en marbre !), et un autre s’atteignant de l’extérieur (oui, même la télé a son espace extérieur). Un peu moins gadget (enfin pour moi), une machine à laver de 3kgs, par contre, cela implique d’être dans un lieu où il y a l’électricité et l’eau sous pression.
Puis c’est l’arrivée sur la ville, où nous trouvons sans trop de difficulté le parc des expositions. On peut payer plus cher et rester la nuit. C’est ce que nous décidons de faire. Nous voici dans un parking où des véhicules de toutes tailles sont parqués, enchevêtrés. Nous sommes certainement les plus petits, et les seuls non branchés électriquement et avec l’eau courante. Pour l’électricité qui est nécessaire à ces monstres, 5 ou 6 gros groupes électrogènes fonctionnent. Il faut dire qu’ils sont énergivore, avec leurs 2 ou 3 télés, leur clim, leur frigo gigantesque. Si nous sommes ici, c’est justement que nous voulons voir de plus près ce qui se fait au Brésil. C’est une petite exposition, 40 exposants de véhicules et autant d’accessoiristes.
Vendredi 24 novembre : Cambara do Sul- Novo Hamburgo, parc des expositions ; 165kms
Quel plaisir de se réveiller en pleine nature, au chant du coq ! Sous un beau soleil, après avoir payé nos 40 reals de camping de bon cœur (le lieu les valait bien), nous reprenons la route. 160 kms nous attendent, avant d’atteindre la ville de Novo Hamburgo, où nous nous rendons à une exposition de camping-cars. Avant cela, nous roulons en « montagne » (900-1000m d’altitude), jolies prairies, forêts de pins, chevaux et bovins. Les villages présentent des airs de campagne Suisse (chalets fleuris) ou de pays de l’Est (maisons en bois colorées). On s’émerveille lorsque la route serpente entre 2 haies d’hortensias bleus.
Notre camping au bord d'un lac.
Le canyon d' Itaimbezinho, 720m de profondeur.
Après cette pause sportive, nous continuons en direction de Cambara do Sul. Encore 20kms de piste, avant d’atteindre la pousada das Corucacas. Une pousada, c’est un lieu qui héberge des gens (un peu hôtel, maison d’hôte, gîte, camping…). Celle-ci fait partie d’une ferme. La partie camping, située sur une colline, près d’un lac, ombragée par des Pins du Paraná (Araucaria angustifolia), sert de pâturage à quelques moutons et canards.
Ensuite, la route devient piste et grimpe par de nombreux lacets le flanc de la montagne, avant d’atteindre un plateau à presque 1000m d’altitude. Au bout de 20 kms de chemin caillouteux, nous arrivons au parc national d'Aparados da Serra, dont la principale curiosité naturelle est le canyon d’Itaimbezinho, que l’on ne peut voir qu’à pied. Nous prenons le sentier de droite, qui, en 3 kilomètres nous mène aux points de vue sur le canyon et sa profondeur (720m). Dans ce défilé étroit, les oiseaux s’en donnent à cœur joie. Sur le parcours (que l’on fait en aller-retour), on a le temps d’admirer fougères géantes et petites fleurs. Ensuite, on revient au point de départ avant de découvrir une partie de l’autre versant, qui permet de voir de hautes cascades se précipiter dans la gorge étroite.
Jeudi 23 novembre : Torres- Cambara do Sul, pousada das Corucacas ; 83 kms.
Ce matin, grand soleil, nous allons pouvoir nous diriger vers les montagnes qui barrent l’horizon. Avant cela, nous traversons la campagne, rizières et culture de tabac occupent l’espace. La petite ville de Praia Grande a des airs de cité allemande avec ses maisons carrées entourées d’un terrain clos par des murets.
Mercredi 22 novembre : Laguna-Torres ; 173kms
Quelle tempête, heureusement que nous ne sommes pas restés en bord de mer. Même ici, protégés par 2 murs, on a reçu des embruns. La nuit n’a pas été très calme, le bac a fonctionné tout le temps. C’est un équipement très rustique : une barge, sorte de pont flottant, poussée par un bateau style remorqueur, au moteur puissant. C’est simple, toute la nuit, on aurait cru qu’un gros bulldozer travaillait à côté de nous.
Au matin, le soleil n’est pas revenu. Nous retournons au Molhe, nous voyons 2 dauphins nageant côte à côte et remontant le Rio, mais les pêcheurs ne sont pas là (trop froid, vent dans le mauvais sens ?), alors nous reprenons la route. Toujours plein Sud, étape du jour à Torres. On traverse des zones de rizières, mais aussi un centre de production d’objets en terre cuite, carrelages, briques, tuiles. Sur plusieurs kilomètres, les fabriques se succèdent : fours en briques, hautes cheminées fumantes. A Torres, on s’arrête au premier camping, le camping Mampituba (50 Reals), la météo ne nous incitant pas à rejoindre le bord de mer. A l'entrée, on arrache presque des fils électriques qui sont accrochés dans tous les sens, on doit utiliser une canne en bois pour les lever et enfin passer. Ensuite, on a droit à un grand discours de la propriétaire auquel on ne comprend rien, probablement elle nous parlait de notre choix d'emplacement au soleil alors que tous les brésiliens choisissent l'ombre des arbres. Le soleil sort enfin, mais un vent glacial souffle.
Les pêcheurs au filet (épervier) attendent que les dauphins rabattent le poisson.
On se croirait chez nous !
Vers 16h, la tempête arrive, l’océan est gris, les vagues passent par-dessus la digue et arrosent le 4X4, le tonnerre gronde. Nous changeons d’endroit. Nous tentons d’aller au camping Morada do Sol, mais il ne nous inspire pas et on nous demande 100reals pour la nuit… nettement exagéré ! On trouve un lieu pour bivouaquer, mais pas en front de mer.
Ensuite, nous prenons la direction de la plage du Molhe. Là, une digue s’avance dans l’océan, séparant les flots tempétueux de l’Atlantique, du Rio Tubarao servant de sortie de la lagune. Cet endroit est réputé, on vient ici pour voir des pêcheurs lançant leurs filets (éperviers) dans les eaux. Seulement, ils sont aidés par quelques dauphins sauvages qui coopèrent et viennent rabattre le poisson. La patience de ces hommes, qui restent des heures avec de l’eau jusqu’au ventre, un filet sur les bras, est infinie. Nous resterons quatre heures, et durant tout ce temps, il y aura toujours des pêcheurs dans l’eau. Malheureusement, aujourd’hui ce n’est pas un bon jour, nous verrons peu de lancers de filets, malgré les 2 ou 3 dauphins qui évoluent.
Nous arrivons à Laguna en milieu de matinée. Petit arrêt dans le centre ville, où nous admirons l’architecture Belle Epoque de bon nombre de bâtiments. Sur les quais, nous achetons aussi un kilo de crevettes fraiches à des pêcheurs (30Reals= 8€). Nous allons nous régaler à midi !
Mardi 21 novembre : Praia do Sonho Pinheira-Laguna ; 91kms
Ce matin, la route traverse une zone au relief collinaire, avec des prairies et des forêts… on se croirait chez nous, sauf qu’ici il y a des palmiers à flanc de coteau ! Dans une petite ville charmante, nous achetons deux ampoules de phares pour le véhicule ; et oui, une a encore grillé ! C'est vrai que depuis notre arrivée en Amérique du sud, nous roulons toujours les phares allumés.
Praia do Sonho Pinheira au sud ouest de Florianopolis.
Des huitres pas pour nous, réservées aux restaurants!
Maison de pêcheurs de type "les Açores"
Maison de pêcheurs de type "les Açores"
Après un repas pris sur un parking de ville, nous quittons cette île et reprenons la direction du Sud. Quelques kilomètres plus loin, nous rejoignons Praia do Sonho Pinheira, où l’on a repéré 2 campings sur Ioverlander. Ici, c’est un petit quartier tranquille de bord de mer. Dans une anse abritée de nombreux bateaux de pêcheurs sont au mouillage, pas de port. Pour rejoindre les embarcations, les pêcheurs utilisent des barques à rames. On peut accéder à la plage par son extrémité Sud, mais ensuite, impossible de s’en échapper, les villas se touchent toutes ! Pour la nuit, nous sommes au camping Luz do Weste, seuls pour profiter du terrain ombragé, des sanitaires nets et de la cuisine de plein air (au Brésil, on économise le gaz, les campings sont souvent pourvus de coin cuisine).
Lundi 20 novembre : Lagoa de Conceptoa-Praia do Sonho Pinheira, camping Luz do Weste ; 125kms
Ah, enfin, ce matin le soleil brille et le ciel est bleu. Donc, direction la partie Nord de l’île. La plage Mozambique est la seule que l’on peut voir facilement, non défigurée par les habitations. C’est un long ruban de sable en forme de croissant, où les rouleaux déferlent dans une belle écume blanche. Puis la circulation devient de plus en plus dense. On sort de la voie rapide pour découvrir le village de San Antonio de Lisboa. Magnifiques vues sur l’Océan, avec en toile de fond la ville de Florianopolis, jolies maisons colorées, église toute simple mais pimpante, et beaucoup de restaurants fermés en ce lundi matin. On déniche, derrière des baraques, un ostréiculteur qui vient de sortir des huitres de l’eau (ici, elles sont élevées dans des nasses rondes cloisonnées en plusieurs étages). On lui demande pour en acheter, et non, elles sont réservées pour les restaurants ! Pour cette côte Ouest, le guide du Routard parle de petits villages typiques à l’architecture des Açores… la dernière visite doit dater de pas mal de temps car maintenant on voit plutôt de riches villas ou des hôtels à l’architecture moderne, le tout derrière de hauts murs.