La suite du voyage se passe sur une nouvelle page
De nombreuses coulées de lave de part et d'autre de la route
C'est dimanche, les populations convergent vers l'église
La fumée provient des incendies provoqués par les orages
Cedrar Breaks Monument National
Puis la descente s’amorce, direction Cedrar City. On quitte la zone montagneuse par une vallée encadrée de hautes falaises.
A Cedrar City, on décide de prendre la direction de la Californie, par des routes qui traversent la campagne. Devant nous, d’interminables lignes droites. Tout est très sec, sauf les prairies arrosées. On traverse quelques zones de collines et nous nous arrêtons dans un village nommé Calientes. Nous y trouvons un petit camping bien équipé avec des prix abordables. Nous finissons l’après-midi à l’ombre de grands arbres.
Calientes, Young’s RV park, (27,50$), avec tous les services.
Ce lieu ressemble beaucoup à Bryce Canyon : couches de sables de différentes couleurs, aiguilles, clochetons… Au fond du canyon, des colonnes de fumée s’élèvent… Il y a une dizaine de jours, un orage a enflammé des arbres et depuis cela se consume. Mais pas de soucis, des affichettes indiquent que le feu fait partie du cycle naturel de la nature, qu’il permet d’avoir des zones où la forêt est moins intensément développée et où la vie est plus facile pour les animaux.
Dimanche 15 septembre ; de Red Canyon (Utah) à Calientes (Nevada) ; 263kms
Après le Red Canyon, nous prenons la direction de Panguitch. Là, JN passe le véhicule au lavage, il en avait bien besoin ! C’est moins pratique qu’au Maroc, il faut se débrouiller seul.
Puis nous voici partis par la route 143, un trait gris tout fin sur notre carte ! En fait cela s’avère être une jolie route, qui nous mène à plus de 3000m d’altitude, sur de hauts plateaux. Les troupeaux paissent tranquillement, les chalets sont nombreux. Elle traverse des coulées de lave, avant d’arriver au Cedrar Breaks Monument National.
Ce que l’on voit est le résultat de l’eau des orages, du vent, des brusques écarts de température sur une roche sédimentaire disposée en plusieurs couches à la résistance différente. Devant nous, c’est une véritable forêt de pierre, les « hoodoos » (c’est ainsi que sont nommées ces pierres en équilibre) sont innombrables. On peut imaginer toutes les formes possibles. On pense même au Facteur Cheval, dans les parties blanches, cela ressemble à son Palais Idéal (avait-il vu des gravures de ce lieu ?). Certaines tourelles rocheuses sont surmontées d’une couche de calcaire, blanche. Et que dire de celles qui cumulent plusieurs tronçons empilés ? Ce lieu est vraiment incroyable !
Pour la nuit, retour au Red Canyon campground, où nous avons pris la précaution de réserver une deuxième nuit (dans ces zones touristiques, le samedi surtout, les emplacements sont pris d’assaut).
Pour découvrir les points de vue suivants, nous sommes obligés de ressortir du parc et prendre une navette car les camping-cars sont interdits (on comprendra ensuite pourquoi, les parkings sont tellement petits qu’ils sont vite pleins). Donc, nous nous faisons conduire jusqu’au point le plus éloigné, Bryce Point, et nous revenons par la Rim Trail, bonne promenade le long des falaises qui permet de voir la plus belle partie du parc sous tous les angles.
Samedi 14 septembre ; Bryce Canyon ; 101kms
Ce matin, il fait à nouveau frais (8°), mais le ciel est toujours merveilleusement bleu. Donc, nous prenons la direction de Bryce Canyon.
Arrivés là, nous effectuons le trajet jusqu’à Rainbow point (le point le plus éloigné de l’entrée) où nous découvrons le paysage incroyable de Bryce : colonnes, piliers, empilements, le tout dans des teintes de blanc, orange, jaune, avec des forêts de pins venant souligner ces couleurs par le contraste des couleurs. En revenant, nous découvrons une arche naturelle et voyons le paysage sous différents angles.
Red Canyon Dixie National Forest
Les arbres ont poussé en spirale
Peu après la bifurcation avec la Scenic Byway 12, voici les falaises du Red Canyon. Nous en prenons plein les yeux : ces formes découpées, ces couleurs orangées sont fantastiques. Que c’est beau ! C’est là que nous allons passer la nuit, à 20 kms de Bryce Canyon. Le camping, géré par le National Forest est en libre-service. Après nous être installés sous les pins, nous partons à pied explorer ces lieux. Un charmant sentier nous permet de cheminer au bas des falaises et de voir de belles vues. Le soir, de notre emplacement, on peut admirer les différents tons pris par les rochers.
Red Canyon campground, 18$ la nuit
Puis, après une zone plus boisée, nous atteignons un plateau à 2000m d’altitude. En son centre, une rivière serpente, trait vert nonchalant (je crois que c’est dans ce pays que l’on voit le plus de méandres), avec en toile de fond, des montagnes rouges, et des prairies où paissent des troupeaux.
Vendredi 13 septembre : de Page (Arizona) à Red Canyon (Utah) ; 226 kms
Journée de route, et nous retrouvons l’heure des montagnes, pour quelques jours.
On a roulé sur la Byway 89 (c'est-à-dire sans terre-plein central). Le trajet était intéressant. D’abord, jusqu’à Kanab, ce sont des terres quasi désertiques, avec au loin des montagnes blanches, piquetées de petits points verts. Puis les rochers deviennent plus roses, le vent a sculpté la pierre, griffé le rocher, mais pas toujours dans le même sens, donnant des dessins originaux. Les petites villes (enfin plutôt des hameaux) se succèdent, et à la sortie de Orderville, nous nous arrêtons chez Forscher. C’est une boulangerie signalée sur Ioverlander. On y trouve des petits pains avec de la croute croustillante et des pâtisseries (plutôt type allemandes) qui nous paraissent excellentes après un mois d’achats dans les supermarchés.
Encore plus de photos pour ceux qui aiment, soit avec la flêche de défilement soit avec les boutons en bas de la photo.
Lower Antelope Canyon.
Sur la photo ci-contre, vous voyez notre guide sortir du canyon, ce n'est vraiment pas large!
Lower Antelope Canyon.
Ici l'intérieur du canyon est de la couleur du sol de la photo ci-contre.
Toutes les couleurs sont engendrées par des jeux de lumières et il n'y a pas de trucage, tout dépend de la position du soleil
Plage et bivouac le long du lac Powel
Lorsque nous ressortons, il est 11H, juste le moment d’aller admirer Horseshoe Bend,qui est seulement à 10 kilomètres de là. Nous arrivons au bon moment, le soleil est au zénith et éclaire entièrement le méandre du Colorado, dans le Glen Canyon. Très loin en dessous de nous, ses eaux ont des couleurs vertes absolument fantastiques. Par contre, ce qui est aussi remarquable, c’est le nombre de touristes présents. Mais personne ne se gêne, l’atmosphère est bon enfant.
Enfin, dans l’après-midi, nous nous rapprochons du Lake Powell. C’est un lac de barrage qui se déploie au milieu de canyons. Ses côtes sont déchiquetées, bordées de roches rosées, blanches. C’est une vue extraordinaire.
Enfin, on retourne à notre campement ; maintenant, il faut trier les centaines de photos du jour.
Campsite libre, type bivouac (36.93877°N 111.49642°W)
Pendant une heure, nous allons marcher, nous faufiler, admirer, ces parois qui montent vers le ciel. Comme ça, tout est beige, orangé, le ciel et sa lumière sont très loin au-dessus de nos têtes. Mais dès que l’on utilise l’appareil photo, tout change ! La roche et la lumière composent des tableaux abstraits extraordinaires, aux tons roses, violines, jaune, bleu : splendide ! Nous nous trouvons chanceux de voir cela. L’organisation fait que chacun peut admirer, faire des photos, sans se gêner, le guide nous indique même les meilleurs spots. On a payé 50$ par personne, mais cela en valait la peine, on n’a jamais vu quelque chose comme cela ! Lorsqu’il pleut, la visite n’est pas possible, le canyon est inondé par des eaux boueuses.
Jeudi 12 septembre ; autour de Page : Antelope Canyon, Horseshoe Bend, Lake Powell ; 78kms
Quelle splendide journée sous le ciel bleu de l’Arizona ! Ce matin, nous avions rendez-vous à 9h, à l’agence Ken’s Tour, pour la visite de 9H30 à Lower Antelope Canyon. Nous avions réservé nos places hier au soir en passant afin de bénéficier d’un horaire très favorable aux couleurs.
Au check-in, on nous indique que nous serons dans le groupe 9. Nous voici en train d’attendre, perdus dans la foule (100personnes). A 9H15, les guides arrivent, munis de pancartes. Le nôtre est bien jeune, et très sympathique. Notre groupe se compose de 10 personnes, d’origine européenne. On s’engage sur le sentier qui mène au canyon, c’est là, à 2 pas des bureaux. De dehors, on voit un trait fin qui coupe la vallée. Puis commence la descente par des échelles si pentues que le guide nous interdit les photos, on est prié de bien s’accrocher. Et voilà, on s’enfonce entre des parois de Sandstone (un gré), très étroites et torturées.
Parc Navajo, Monument Valley
Photo prise à travers la vitrine du magasin
Vue de notre bivouac sur le lac Powell
Dans l’après-midi, nous faisons route vers le lac Powell. Les paysages changent au fil des kilomètres, la roche est plus blanche, parfois rosée, cyprès et pins donnent de la couleur. Pas d’agriculture au long de ces 200kms, mais beaucoup de hameaux dispersés : 2 ou 3 maisonnettes, des vieilles voitures… parfois un ou deux chevaux.
A Page, après avoir fait le plein de carburant et un passage à la Dump station (gratuite), nous trouvons un superbe emplacement un peu en hauteur avec vue sur le lac Powell, ses eaux outremer et ses montagnes roses. C’est magnifique… et gratuit. Il est encore tôt, en effet, nous sommes en Arizona et nous avons encore une fois reculé la montre (9h de décalage avec la France, en gros quand on va se coucher, là-bas, ils se lèvent !).
Campsite libre, type bivouac (36.93877°N 111.49642°W)
Après quelques kilomètres, le décor de Monument Valley apparait. Les arrêts photos sont nombreux. On se réjouit, les vues sont belles. On pénètre dans le Parc Navajo. Là, le Pass ne fonctionne pas, il faut acquitter 20$ de droit d’entrée, pour pouvoir aller jusqu’au Visitor Center, en effet, RV’s et motos sont interdits sur la piste. Qu’à cela ne tienne, nous nous renseignons pour faire le tour en Jeep. Bon, et bien disons le, les prix sont prohibitifs : 85$ chacun pour le petit tour (que les voitures peuvent faire) et 95$ chacun pour un tour plus long. Comme dirait Obélix, « ils sont fous ces Navajos ». On laisse tomber. On ne le regrette pas, lorsque l’on admire la vue depuis la terrasse du Visitor Center : c’est la même que sur toutes les cartes postales et dépliants. On y reste un grand moment, pénétrés de ce paysage grandiose et attendant que le soleil éclaire différemment.
Mercredi 11 septembre : Monument Valley- Page ; 264kms
Ce matin, le paysage aux alentours est magnifique, par contre, les méandres de la rivière sont dans l’ombre. Nous partons en direction de Monument Valley. Sur notre route, une formation rocheuse attire notre attention : une grande pierre plate est en lévitation au-dessus d’un pilier ! De près, ce n’est pas tout à fait ça, mais la base est bien mince ! On l’appelle Mexican Hat.
Goosenecks State Park, la rivière San Juan coule au fond du canyon.
Goosenecks State Park, vue partiellle du canyon.
Les 2 photos ne sont pas identiques, ce sont bien 2 méandres différents
Pétroglyphes de Sand Island
Image du film des pionniers de Fort Bluff
Reconstitution d'un campement à
Fort Bluff
Hommage aux pionniers de Fort Bluff
Le paysage devient plus « rouge », falaises et tours de grès bordent la route. C’est le parc Valley of The Gods (pas pour nous, c’est une piste en terre qui en fait le tour). Enfin, nous nous dirigeons vers Goosenecks State Park. Là encore, un endroit extraordinaire ! Ici, la rivière San Juan, coule au fond d’un canyon de 300m de profondeur, faisant des méandres très resserrés (10kms de son cours sont tassés sur 2,5 kms à vol d’oiseau). On est sur le plateau, le vent souffle fortement, des orages passent. Cela fait un beau bivouac. Nous allons y passer la nuit. (Goosenecks State Park, 10$ l’entrée et la nuit)
Un peu plus loin, sur la route 163, se trouve Sand Island. On peut y voir des pétroglyphes sur une paroi de gré rouge. Il est difficile de distinguer graffitis modernes et dessins anciens, mais la paroi est bien décorée. Ces dessins auraient entre 300 et 3000ans (la marge est grande !). A proximité, on trouve une zone récréative avec emplacements de camping. Nous n’y restons pas et continuons.
Mardi 10 septembre : de Cortez (Colorado) à Goosenecks State Park (près de Monument Valley) (Utah) ; 167kms
Aujourd’hui, nous avons traversé la région nommée Four Corners, lieu où 4 états se touchent, à angle droit (Colorado, New Mexico, Utah et Arizona). C’est une zone tribale, occupée par des Utes et des Navajos. On y a vu un peu de végétation verte lorsque notre route a suivi la rivière San Juan.
Cette rivière a eu un pouvoir attractif, à la fin du 19ème siècle, c’est ce que nous apprenons à Fort Bluff. Nous nous sommes arrêtés à cet endroit. C’est ici qu’en 1880, 250 pionniers se sont installés (dont la moitié étaient des enfants). Ils venaient de l’Ouest, et avaient une mission d’évangélisation. Ils fuyaient aussi des conditions de vie difficiles. Mais avant d’arriver ici, ils ont traversé des montagnes, franchis des canyons, taillés un chemin pour leurs chariots. Tout cela est très bien expliqué dans un film (qui plus est, est en français !). En ressortant de là, on n’a qu’un mot à la bouche : incroyable ! Il y a aussi une partie village reconstitué. Il représente le village originel, avec ses installations, et dans chaque maison on y trouve le mobilier et on peut écouter la vie des gens qui ont vécu là. Passionnant ! Ces pionniers ont dû vivre avec les deux tribus indiennes voisines. Cette reconstitution, entièrement gratuite a été créée à la demande des habitants du lieu auprès des descendants des pionniers, qui voulaient conserver une trace de cette épopée.
Babette en pleine discussion avec le guide
Balcony House, avec ses tunnels et ses échelles!
Cliff Palace à flanc de falaise du Cliff Canyon, vue de loin
Cliff Palace,vue d'une Khiva
Cliff Palace,vue de détail
Cliff Palace,vue générale
On continue la visite par les fouilles archéologiques des Pithouses, puis par le musée. Là, on peut voir l’évolution des objets de ces indiens, on retrouve les poteries blanches et noires aux motifs abstraits, les différents objets créés à partir de fibres d’agave (chaussures, cordes, paniers…). Des dioramas reconstituent la vie de ces anciens peuples comme on l’imagine. En parcourant le plateau, on découvre encore de nombreux habitats de falaise… on estime, qu’il y avait 6000 habitants dans cette zone. Cette visite nous a changé, ici ce n’était pas la nature qui était mise en avant, mais l’habitat humain et cela fait naitre beaucoup d’interrogations.
Le soir, nous retournons à Cortez où le parking du Walmart est très calme.
Une heure après, nous enchaînons avec la visite de Balcony House (les 2 visites guidées ont coûté 20$ en tout), en espérant mieux voir le site. En tout cas, ce sera un peu plus aventureux, on nous annonce un tunnel de 40x90cm et des échelles très hautes. Cette fois-ci, on se place devant tout le monde (pas question de rester coincés derrière, surtout que nous ne sommes ni les plus âgés, ni les plus gros !) et puis l’avantage, c’est de voir en premier les pièces, et de pouvoir faire des photos. Ce site est très sympa. C’est un ensemble pour 2 grosses familles, avec une terrasse, deux khivas et des pièces (pour vivre et pour stocker des céréales). De là, la vue est extraordinaire sur le Soda Canyon. Les bâtiments en pierres, la plupart taillées sont finement montés, il y avait même un enduit de couleur rouge-rose. Le mystère reste entier, pourquoi s’installer dans ces abris, avec des accès vraiment inimaginables, et pourquoi avoir tout quitté, 80 années plus tard (peut-être à cause d’une grande sécheresse pendant 25 ans) pour ne pas y revenir ?
Lundi 9 septembre : Mesa Verde ; 113kms
Avez-vous déjà entendu parler de Mesa Verde ? C’est un National Park créé pour protéger l’habitat des anciens Pueblos. L’entrée se situe sur la route 216, mais pour atteindre les sites, il faut encore rouler une trentaine de kilomètres sur une route de montagne sinueuse. Imaginez, un vaste plateau (arbres brulés, mais herbes ondoyantes sous la brise), entouré de falaises blanches. C’est ici que l’on va découvrir l’habitat de ces anciens Pueblos. Les premiers (vers 600) avaient construit sur ce plateau, à proximité de leurs champs, des Pithouses. (J’en ai parlé hier). Puis cet habitat s’est transformé en villages aux maisons accolées. Jusque là, on comprend. Et puis, vers 1200, ils sont allés installer leur habitat dans les falaises, sous des abris rocheux. On trouve de petites unités d’habitation et des grandes avec des tours. Justement, nous commençons la visite par la plus grande construction, Cliff Palace (nous avons acheté notre billet au visitor center sans problème). On compte la grandeur d’un ensemble en pièces (ici 150) et en khivas (ici 22). D’après ce que l’on comprend, les khivas, tous construits sur le même modèle, auraient servis à des rituels collectifs (mais comme on ne sait rien sur cette civilisation, tout est hypothèse). C’est une sorte de base de tour, avec 6 piliers latéraux, des banquettes un trou pour le feu, un pare-feu et un système de ventilation. Il y aurait eu un toit percé en son centre qui aurait servi d’entrée. On n’apprécie pas vraiment cette première visite, surtout parce que 80% du temps est passé à écouter le ranger-guide, et que l’on ne comprend pas grand-chose !
Avant Cortez, je vois sur OsmAnd, qu’il y a un Visitor Center du parc « Canyons of the Ancients ». (37.47633°N 108.54596°W ) Ne sachant de quoi il retourne, nous y allons. Là se trouve un petit musée décrivant les étapes du peuplement de la région par les Anasazis. On y découvre leurs poteries blanches décorées en noir, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur, mais surtout une maquette de leur habitat en Pithouses, huttes de terre enterrées, il fallait y pénétrer par le haut, par une échelle. C’est une bonne introduction à Mesa Verde. On apprend aussi que dans ce parc, de nombreuses ruines de pueblos subsistent et que des chemins de randonnée permettent de les découvrir (une autre fois, peut-être).
On continue jusqu’à Cortez, où nous nous posons sur le parking du Walmart, il nous faut, de temps en temps, avoir une soirée « connectée ». Et puis, ce ne sera pas désagréable de dormir sur un parking, il ne fait que 28° !
Dimanche 8 septembre : de Moab à Cortez ; 236 kms
Sur ce plateau, près de Canyonlands, nous avons presque eu frais, il a fallu fermer quelques fenêtres au petit matin, bon ce n’était pas l’hiver, il faisait encore 22° !
Le temps est gris, l’orage gronde, nous décidons de nous éloigner, en direction de Mesa Verde. Passé Moab, le paysage change : moins de cailloux, plus de plantes. On respire mieux…. Ce côté minéral devenait oppressant. A Monticello, on bifurque à l’Est. On retrouve des champs labourés, des prairies arrosées. Les fermes sont belles, avec tout leur matériel exposé à proximité des bâtiments. Par contre, les autres maisons sont mal entretenues, entourées de nombreuses épaves de voitures, avec à côté caravanes ou trailers… Nous ne connaitrons pas la raison de ces différences.