Carte du parcours au 26/10/2019
La suite du voyage se passe sur une nouvelle page
Ici, les travaux des champs sont  réalisés avec des machines tractées par des chevaux et beaucoup de travaux sont réalisés par des enfants
Ici, le moyen de locomotion sur route, c'est la calèche tirée par un cheval ou la trottinette, le vélo étant interdit car trop rapide!
C'est samedi, le linge sèche devant toutes les maisons.            En dessous, une ferme et une femme en tenue traditionnelle devant l'école
De partout dans la campagne, on voit d’énormes fermes, on y élève du bétail (surtout des vaches), et on fait pousser ce qui sert à le nourrir. Dans les cours des fermes, on voit parfois un tracteur, pas très gros avec des roues en fer, mais on verra aussi plusieurs agriculteurs travaillant dans les champs avec leurs chevaux de traits attelés par 4 ou 6. Les uns cueillent le maïs, d’autres fanent le foin, épandent le lisier, rentrent les récoltes. Dans l’après-midi, tout le monde s’active, les enfants participent activement, aident à la cueillette, lavent la « carriole »…. Les bâtiments agricoles nous semblent énormes, et souvent, à côté de l’étable, se dresse un silo, et plusieurs unités d’habitation…. Ici, les familles sont très nombreuses. Enfin, en visitant le petit village reconstitué Amish Village, on apprend, dans l’école, qu’ici l’enseignement est assuré par des parents et que le plus important c’est de transmettre les valeurs de la communauté et les traditions. (Pour ceux qui veulent en savoir plus, www.jeparsauxusa.com les amish, et aussi le début de l’article « Emma, Amish : « je me suis enfuie de la communauté… »)
Shawnee State Park  40.02135°N   78.63859°W  41,50$ (électricité, douches chaudes, dump station)
Walmart Elverson 40.15328°N   75.86242°W gratuit, autorisé
En sillonnant les petites routes, nous allons découvrir quelques aspects de leur vie qui mêle coutumes anciennes et un peu de modernité. Nous apercevons d’abord le linge qui sèche (c’est certainement le samedi que l’on fait la lessive ici !). Puis nous croisons des petites voitures tirées par un cheval, sorte de mini-diligence. Viennent les trottinettes qui servent de moyen de locomotion. Les personnes que nous croisons sont vêtues de manière traditionnelle : pour les femmes et les filles robe longue à manches longues de couleur verte ou bleue, rarement beige, petit gilet et coiffe ou foulard sur la tête. Pour les hommes et les garçons, chemisette, pantalon noir à bretelle, chapeau de paille à large bord.
Vendredi 25, samedi 26 octobre ; de Springfield (Ohio) à Morgantown, pays Amish (Pensylvanie) ; 884kms
Du vendredi, on ne dira rien, on a roulé. Le paysage est devenu très vallonné, nous traversons les Appalaches. Pour la nuit, nous avons trouvé un emplacement dans Shawnee State Park. Les prix grimpent, ici c’était 41,50$ la nuit (avec électricité).
Samedi matin, nous reprenons le Turnpike 70 (c’est ainsi qu’ils nomment leurs autoroutes payantes). Là encore, la facture nous parait élevée, 22$ pour un peu plus de 200kms. On apprend qu’ici, on paye au poids (apparemment, il y a un système qui pèse le véhicule au péage !). Enfin, nous voici dans la campagne, près de Lancaster. C’est ici qu’est établie la plus grande communauté Amish du pays.
Notre camping avec ses belles couleurs automnales
Lorsque le bus scolaire s'arrête et active son panneau Stop, toute la circulation s'arrête dans les 2 sens.
La coupe ornée du portrait de tous les gagnants
La voitures gagnante des 500 miles en 2014
Les voitures gagnantes des 500 miles en 1969 et 1961
Les voitures gagnantes des 500 miles en 1912, 1914 et 1922
A gauche la voiture gagnante des 500 miles en 1911 et à droite en 1964
La piste avec ses 4 virages relevés à  plus de 9°
Le Motor Speedway d'Indianapolis
Et puis on reprend la route. Toujours énormément de camions sur ce trajet et un goudron très mal fait : tout saute et vibre. Pas drôle ! En traversant la petite ville de Springfield, on se trouve bloqués dans une rue : le bus scolaire (bien reconnaissable car dans tous les Etats on trouve les mêmes), est arrêté.  Son panneau STOP est déplié, donc toutes les voitures, dans les deux sens de circulation attendent qu’il ait fini de déposer les enfants. Un peu plus loin, on s’arrête à 16h, près de Springfield (Ohio), au Buck Creek State Park. Situé au bord d’un lac-réservoir, les emplacements sont disposés le long du chemin, bien espacés, au bord de la forêt qui prend des couleurs automnales. C’est très calme et très beau : tout le contraire de hier !
Près de Springfield (Ohio),  Buck Creek State Park (39.96779°N  83.72440°W)  électricité sur le site, sanitaires un peu éloignés. 29$ la nuit
Puis on pénètre dans le musée. Au centre, trône le trophée. Il a comme particularité qu’une petite incrustation représentant le vainqueur de l’année y est ajoutée après chaque saison. Ensuite, la plupart des voitures ayant remporté la course sur ce circuit sont exposées. Il est facile de voir les évolutions des premiers véhicules des années 1910 aux plus récents de 2016. Plus rien ne dépasse, le véhicule est collé au sol, il prend la forme d’un avion de chasse. Autre particularité de ce musée, dans chaque salle des « anciens » sont là, peut-être pour surveiller, mais surtout prêts à donner des renseignements. L’un d’eux revient plusieurs fois nous voir, mais sa vitesse de diction et son accent ont fait que l’on n’a pas profité pleinement de ses connaissances.
Jeudi 24 octobre:  De Indianapolis Motor Speedway à Springfield (Ohio) ; 265 kms
Ce matin, sous un ciel tout gris, nous visitons le Motor Speedway. Nous avons de la chance car quelques minutes après notre arrivée, un tour guidé du circuit commence. Et nous voilà partis, dans un petit bus. Ce circuit date de 1908. Au début, la piste était recouverte de briques car le goudron de l’époque ne résistait pas aux courses. C’est pour cela que ce circuit est parfois appelé « la Briqueterie ». Une petite ligne de ces briques subsiste face au podium. Maintenant, la piste est recouverte d’un asphalte légèrement rainuré dans le sens du roulement, pour éviter que les voitures glissent. En empruntant cette piste, même à faible allure, on se rend compte que les virages sont très relevés. Dans les lignes droites, les pilotes peuvent aller jusqu’à 380km/h !  Avant le 4ème virage, les chiffres 3, 2, 1 annoncent au pilote la distance qu’il leur reste avant celui-ci. On passe entre les tribunes, la ligne d’arrivée se profile à l’horizon. Il ne nous manque que le rugissement des moteurs !
Mercredi 23 octobre ; de Alton (Illinois) à Indianapolis (Indiana) ; 412kms
Ce matin nous rejoignons l’interstate 70 en empruntant des petites routes qui serpentent dans la campagne. Nous traversons des
villages : maisons en bois blanches, bien alignées, pelouses qui avancent jusqu’au bord de la route et grands arbres qui ont des teintes automnales : jaune, orangé, rouge. Ici, on cultive essentiellement du maïs et chaque ferme est dotée de silos. Puis on prend la grande route, aujourd’hui pas de vent mais des camions qui forment une ligne ininterrompue. Au passage dans l’Indiana, on avance encore une fois notre montre. Voilà, on est revenu à une différence de 6h avec la France… on approche, on approche.
On arrive à 16h dans la banlieue d’Indianapolis. On tente de trouver un Walmart accueillant, mais ici, c’est « No Overnight ». Après un passage au lavage du véhicule, on se dirige, la mort dans l’âme, vers le camping. Ca fait mal au porte-monnaie : 43$ la nuit, pour être entassés comme des sardines (dans un petit espace, il y a 200 emplacements, presque tous occupés), avoir des sanitaires médiocres. On profite seulement de l’électricité. 
Indianapolis Lake Heaven Retreat, 43$ la nuit, full Hookup, Laundry, wifi
Le Mississipi et ses 27 écluses ou passent plus de 4000 barges par an soit 36 millions de tonnes de marchandise, charbon, pétrole, céréales
Old Courthouse et sa coupole
Old Courthouse, le tribunal
La ville de Saint Louis, son arche et Le Mississipi avec ses ponts
Saint Louis et ses vieux bâtiments. Le Mississipi et l'un de ses ponts
L’après-midi, nous remontons le cours du fleuve jusqu’à Alton, où nous nous arrêtons au Great River National Museum. Là, nous allons apprendre de nombreuses choses sur les barrages du Mississipi. C’est le US Army Corps of Engineers qui en a la charge. Leur mission est de garder le fleuve navigable. Les péniches, barges et autres transporteurs franchissent les écluses gratuitement. Ces barrages (27 entre la frontière du Canada et St Louis) ne servent ni à produire de l’électricité, ni à garder de l’eau mais servent à encaisser les 300m de dénivelé sur plus de 1000kms de long  afin de de  rendre le Mississipi navigable.
La journée a été chargée, et donc nous nous garons au plus près, au Walmart de Alton (Illinois), qui se trouve au bord des champs. La nuit arrive vite, à 18h tout est noir. Nous avons encore perdu quelques degrés, 16° dans la journée.
En ressortant, nous faisons une rapide visite au Old Courthouse. Extérieurement, avec ses colonnades et sa coupole, ce bâtiment a de l’allure. Commencé en 1826, il reflète l’architecture du 19ème siècle. A l’intérieur, on peut voir deux salles de tribunal, et surtout la rotonde, richement décorée dans un style Grec.
Les sous-sols de l’arche sont occupés par un musée qui retrace toute cette histoire, de la fondation de la ville en 1764 par les français, jusqu’à la construction de l’arche. Mais c’est aussi d’ici que l’on peut accéder au sommet de l’arche. Pour cela, il faut monter dans un « tram » un peu spécial. Il est constitué de 8 « bulles » de 5 places dans lesquelles on s’entasse, têtes qui se cognent au plafond, genoux qui se heurtent. Ces bulles sont montées sur des roulements et au fur et à mesure que l’on monte, l’horizontalité se corrige, et oui, car l’on monte dans une structure qui n’est pas vraiment verticale et pas vraiment rectiligne, donc il a fallu trouver une astuce. Arrivés en haut, on peut voir d’un côté la ville de Saint Louis, et de l’autre le fleuve Mississipi, par des fenêtres toutes en longueur (les petits traits noirs que l’on voit en haut de l’arche, de dehors).
Mardi 22 octobre ; Saint Louis Missouri ; 97kms
Ce matin, de notre camping, à l’Ouest de Saint Louis, nous nous dirigeons tranquillement vers le centre de cette ville par la route 100. Ici, pas de camions. La banlieue lointaine est chic, les zones commerciales très nombreuses. Puis, plus on s’approche du centre, plus cela devient vieillot. On retrouve le tracé de la vieille route 66. Nous sommes attirés comme par un aimant par la Gateway Arch. Cette construction est assez extraordinaire, et très réussie esthétiquement. Construite en acier et recouverte d’inox, entre 1962 et 1967, elle s’élève de 630ft (192m), sur les bords du Mississipi. Elle est là pour rappeler que la ville de Saint Louis a été pendant de nombreuses années (surtout au 19ème siècle), la porte de l’Ouest. C’est d’ici que sont parties de nombreuses expéditions dont celle de Lewis et Clark. Ensuite, les migrants qui partaient tenter leur chance plus à l’Ouest (jusqu’en Californie pour certains), s’équipaient ici.
Dimanche 20, lundi 21 octobre : de El Reno (Ouest de Oklahoma city) à Saint Louis Missouri ; 814kms
Deux jours de route, pas très intéressants, le soleil est là, mais, malheureusement, aussi le vent de travers, ce qui rend la conduite difficile et dangereuse. Plusieurs fois, nous avons vu des camions être déportés par ces rafales de vent.  Nous avons eu un orage, mais durant la nuit… ce qui n’est pas gênant. Les paysages ressemblent décidemment beaucoup à notre campagne française. Petite particularité, les congrégations religieuses sont nombreuses, chacune avec une grande église et beaucoup de terrain autour. Ces bâtiments semblent assez récents et le dimanche matin les voitures sont nombreuses  tout autour. La traversée de l’Oklahoma se fait en diagonale, et tout le long c’est une route payante, c’est la première fois que l’on voit cela aux US.  Fini les routes désertiques, ici les agglomérations se succèdent, les vendeurs de véhicules sont très nombreux alignés le long de la Highway. On roule beaucoup, mais heureusement, le carburant n’est pas cher : ici, c’est 2,20$ le galon (soit 0,58€ le litre).
Dimanche soir, nous avons passé la nuit dans un camping de bord de route, assez vieillot et bruyant, mais il n’y avait pas le choix : Beagle Bay RV Haven (29$). J’en ai profité pour utiliser la laundry. Ai-je déjà dit qu’il est impossible de laver le linge à la main ? Dans les campings, il n’y a aucun point d’eau style évier ou bac à linge. La vaisselle se fait dans le Camper, et le linge se lave à la machine !
Lundi soir, à proximité de Saint Louis Missouri, nous avons trouvé un havre de paix, le Dr Edmund A Babler State Park, vastes emplacements avec des dalles, électricité, douches, Dump Station (21$). Le temps se rafraichit, aujourd’hui pas plus de 18° en journée.
 
Beagle Bay RV Haven 29$ la nuit, eau, électricité, douches, laundry 37.07973°N  94.09656°W, réseau internet faible
Dr Edmund A Babler State Park 21$ la nuit, 38.61881°N  90.69684°W, électricité, douches, réseau internet
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La route 66 de sa construction vers 1920 aux années 70
Quelques objets en fil de fer barbelé
Les différents types de fil de fer barbelé et leurs usages
Nous finissons cette belle journée (grand soleil, température idéale) à El Reno, sur le parking du Walmart. En fin de journée, au crépuscule, des milliers d’oiseaux du genre étourneau noircissent le parking, envahissent les fils électriques à proximité, guirlandes vivantes ! Est-ce un signe que le froid arrive ?
Ensuite nous passons en Oklahoma. Les paysages ressemblent à ceux de nos régions : champs vallonnés, haies, petites fermes. C’est comme cela jusqu’à la ville de Clinton. Là, cela semble cossu : grandes villas entourées de pelouses vertes comme un green de golf, larges rues bordées de commerces aux enseignes pimpantes. Dans cette ville, nous trouvons le « Road 66 Museum ». Et oui, encore un sur ce thème. Mais là, ce n’est pas un brick à brack, c’est plus « classe ». On nous y présente l’histoire de cette route, en salles chronologiques. Cela commence en 1920 par la décision de la faire et des outils et photos liés à ses premières années. Puis dans les années 30, on évoque la Grande Crise, les migrations d’Est en ouest en empruntant cette route. Dans les années 40, on évoque la guerre et le début de l’auto-stop. Dans les années 50-60, la voiture est bien installée, on invente le parcmètre, on retrouve les objets de notre jeunesse : fauteuils en Similicuir aux couleurs pimpantes, jukebox…. Puis en 70, on fait référence aux Hippies, et à la civilisation des vacances. La dernière salle montre le déclin des principaux lieux de cette route, mais aussi ce qui vit toujours. Dans chaque salle, on trouve un « book », qui synthétise les données de la décennie : prix des choses, salaires, actualités, musique et filmographie.
Samedi 19 octobre : Du Lake Mc Clellan à El Reno, en passant par Mac Lean et Clinton ; 285kms
Ce matin, derniers tours de roue au Texas (la traversée était brève), mais avant de quitter cet état, nous nous arrêtons à Mac Lean pour visiter un musée atypique : celui du « Devil’s Rop ». Là, dans une grande salle, on trouve tout ce qui a un rapport avec le fil de fer barbelé. On commence par des rappels sur les grands troupeaux : le marquage, les convois. Puis l’historique du fil de fer explique les difficultés que la pose de ces barrières a pu faire naître : les propriétaires étaient, par la loi, en droit de clore leurs terrains et les grands troupeaux avaient l’habitude de traverser les grandes plaines sans limites. Après ce rappel des faits, l’exposition présente tous les fils de fer barbelés (nous on en connait une sorte, mais eux en ont des centaines, et il y a des connaisseurs comme chez nous pour le vin !). On trouve aussi tout ce qui a trait à ces clôtures : outils pour tendre, pour planter les piquets…. Et le tout présenté « artistiquement ».
Juste à côté, une autre salle parle du désastre des années 30. Par des photos, on revit la tempête de sable qui a tout recouvert, anéantissant l’économie de cette région. On espère ne pas voir cela !
Tristesse et désolation le long de cette Route 66
Au Big Texan Steack Ranch, les steacks vont jusqu'à 2 kilos, celui-ci ne fait que 680 grammes!
Comme à Cadillac Ranch, mais ici ce sont des Coccinelles VW
Des éoliennes par milliers dans les champs de mais, sorgho et coton.
Depuis Amarillo, les prés ont laissé la place aux champs : coton sorgho et maïs, les silos s’élèvent, tours dressées au milieu de la plaine. Et puis soudain, lorsque l’on quitte la Highway pour aller au Lake Mac Clellan, le plateau se déchire, des petits canyons apparaissent. Et là, dans un creux, voici un lac de barrage. Nous y trouvons une aire récréative avec un joli camping aux emplacements dispersés.
Lake Mc Clellan campground ((35.21572°N  100.86650°W) 15$ la nuit avec électricité, eau, douches chaudes, Dump station, et réseau internet
Plus à l’Est, à Conway, on fait un arrêt au VW Slug Bug Ranch. Là, au bord de la route, près d’une ancienne station-service de la route 66, sont plantées dans le sol 5 Coccinelles, évidemment taguées. Ce lieu est triste, témoignage brut de la mort des lieux attachés à la Mother Road : une station-service déchiquetée, un magasin en ruine où il subsiste une cabine téléphonique et des sièges de cinéma, un garage Texaco avec une voiture au milieu des herbes folles.
Nous pénétrons dans la ville, nous nous sommes fixés comme objectifs : trouver du gaz (on tournera un bon moment avant d’y parvenir), faire les courses (facile, les centres commerciaux sont très nombreux) et manger au Big Texan Steack House. Ce lieu est une institution depuis 1960, c’était une enseigne phare de la route 66. Sa particularité : vous offrir le repas, si vous mangez un steak de 72 oz (2kgs) en une heure. On ne se lance pas dans cette aventure, mais nous dégustons quand même de bons steacks (celui de JN faisait 680g quand même !), dans un décor western. C’est sympa !
Juste avant la ville, petit arrêt à Cadillac Ranch. Ici, un milliadaire Texan  a financé en mai 1974 une création artistique  constituée d'une rangée de 10 Cadillac plantées dans le sable. Aujourd'hui, chacun peut venir avec sa bombe de peinture apporter sa touche personnelle.  Sur les photos des guides, c’est super beau, mais là, les voitures ont tellement de couches de peinture et de tags avec des noms que plus rien ne ressort ; en plus, des capots ont été volés. Dommage !
Vendredi 18 octobre : de San Jon au Lake Mac Clellan en passant par Amarillo ; 268kms
Aujourd’hui, nous entrons au Texas. Première chose, remettre les pendules à l’heure, nous avançons d’une heure. Ce qui nous saute aux yeux, ce sont les champs d’éoliennes. Il y en a des milliers et elles tournent toutes ! A part cela, les troupeaux sont nombreux dans les champs. A l’approche d’Amarillo, qui est un grand centre de vente de bétail, nous longeons un stockage de bovins. Là encore la démesure des Etats Unis s’étale devant nous : des milliers de bêtes sont parquées dans des enclos, tout cela sent très mauvais !
Enseignes et fresques dans les rues de Tucumcari
Enseignes et fresques dans les rues de Tucumcari
Pecos Historic National Monument, église en adobe construite pas les Pecos sous les ordes des Franciscains
Nous continuons un peu sur l’I40, pour nous arrêter à San Jon, autre petit village de la route 66, qui a un espace récréatif avec tables et barbecues, où l’on peut passer la nuit gratuitement. Super endroit, calme et dégagé.
San Jon city Park  (35.10729°N  103.33180°W) gratuit, tables de pique-nique, wc en été, réseau internet
 
Puis nous roulons, d’abord dans une région montagneuse avec prairies et pins, ensuite le paysage devient plus plat, et à partir de Santa Rosa, nous avançons sur un plateau. D’ailleurs, on retrouve le train très long, plus de 2 kms, tirant des centaines de wagons. A Tucumcari, nous sillonnons les rues de la ville, à la recherche des traces de la Route 66 : ici une enseigne clinquante, là une fresque murale. C’est facile, le lieu semble endormi, les rues sont très larges, et s’arrêter brusquement ne gêne personne. Encore un lieu qui aura changé d’aspect dans quelques années : les enseignes sont défraîchies et les fresques se dégradent.
Jeudi 17 octobre ; Pecos à San Jon, en passant par Tucumcari ; 307kms
Comment fait-on, lorsqu’au lever, il fait 4° dans le véhicule, et que le chauffage ne veut pas marcher ? Tout simplement, vous mettez en route les plaques de cuisson au gaz, et en ¼ d’heure, vous atteignez presque 18° !
Une fois le petit-déjeuner avalé, nous prenons la route, dans l’espoir de retrouver rapidement du soleil. Au sortir du canyon, il est au rendez-vous. Nous nous dirigeons vers Pecos Historic National Monument. La visite est assez rapide (surtout que nous ne traînons pas, le fond de l’air est frais). Ce lieu protège quelques ruines : village des Pecos (tribu d’indiens Pueblos) s’étant établis ici il y a presque 1000 ans, et ensemble religieux construit après la christianisation par les espagnols, à la fin du 17ème siècle. Il semblerait que les constructions primitives étaient en pierres, et que les bâtiments datant d’après l’arrivée des espagnols étaient en adobe. Le visitor center retrace de manière claire, objets et dessins à l’appui l’histoire de ce peuple. Le lieu a été laissé à l’abandon, et, lorsque les américains sont arrivés vers 1880, il n’y avait plus personne.
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