Carte du parcours au 16/10/2019
La suite du voyage se passe sur une nouvelle page
Le museum international de Folk Art, avec sa galerie Girard dédiée à des scènes populaires miniatures du monde
Le State Capitol, siège des sénateurs avec sa galerie d'art.
Santa Fe, autour de La Plazza et avec ses piments rouges en guirlande
Santa Fe avec ses bâtiments en adobe. La photo du bas à droite représente la plus vieille maison en adobe (1610) de la ville.
La Loretto Chapell et la cathédrale Saint Francis
La journée se termine, nous roulons jusqu’à Pecos que nous visiterons demain, et trouvons un « dispersed Camping » dans la Nationale Forest. Nous sommes à 2200m d’altitude, il ne fera surement pas chaud cette nuit.
Nord de Pecos, Dalton Canyon, (35.65866°N 105.69066°W) pas de réseau
Après un repas vite pris, nous nous dirigeons vers la colline des musées. Là, en pleine nature, se trouvent trois musées et un jardin botanique. Nous avons choisi de visiter le Museum international de Folk Art. Encore une belle découverte. Nous restons ébahis par la richesse des expositions dans la galerie Girard. Avant toute chose, il faut savoir que Girard était un créateur, designer passionné par les collections et les voyages. Lors de ceux-ci, il a rapporté de nombreux objets ayant trait à la culture locale. Plus tard, il a créé une fondation, à laquelle il a légué ses collections mises en scène, plus de 10000 pièces miniatures en textile, paille, terre et bois. Ce lieu est incroyable, le monde y est miniaturisé. On peut être avec des musiciens indous, dans une hacienda mexicaine, sur une place péruvienne un jour de fête, au Mexique pour la Nativité…. Beaucoup d’objets, de scènes sont d’une finesse incroyable. Une autre salle est dédiée à du folklore de cet Etat : sa musique et ses instruments, ses fêtes issues du temps des espagnols (il est drôle de voir des costumes de chevaliers du Moyen-Age,  des Ottomans… mais des reconstitutions étaient faites au temps des espagnols et cela a perduré).
En retournant au véhicule, nous admirons les nombreuses galeries d’art et de bijoux, et l’architecture si agréable de cette ville. Il nous reste une dernière visite : le State Capitol, c’est là que siègent les sénateurs de cet état. Dès l’entrée, nous sommes stupéfaits, on a juste à s’inscrire à l’entrée et ensuite on peut déambuler dans ce lieu. Tout est luxueux (du marbre, pas de dorures), mais surtout le long des galeries sont exposées de multiples œuvres d’art de bonne qualité, ayant un lien avec cet Etat du Nouveau Mexique.
En quelques minutes, nous arrivons sur La Plaza qui ressemble beaucoup à ce que l’on a pu voir en Amérique du Sud : autour d’un carré de verdure (ici des arbres aux couleurs automnales), sont érigés des bâtiments à galerie. Le long du palais du Gouverneur, des femmes indiennes vendent leurs productions, surtout des bijoux. La ville est décorée avec des « guirlandes » de piments rouges, il y en a de partout accrochées.
Derrière ce bâtiment se trouve le musée d’histoire du Nouveau Mexique. Il est passionnant et relate l’histoire de ce territoire, que l’on peut diviser en trois périodes : le temps des pueblos et peuples natifs, ensuite l’arrivée des espagnols, la christianisation de tous les indigènes et l’effacement de leur civilisation (et la spoliation de leurs terres), l’appartenance à l’état Mexicain, et dans un troisième temps la conquête par les Etats Unis avec une autre culture. A l’étage, le sujet est tout autre. Il faut savoir que c’est au Nouveau Mexique qu’il y a des mines d’Uranium, que c’est là qu’ont été faites les recherches et les expérimentations pour la bombe atomique. La première bombe atomique à été testée au Nord de White Sand. Et tout cela est relaté, exposé, le pour et le contre.
Mercredi 16 octobre ; Santa Fe ; 74kms
Aujourd’hui, la journée a été consacrée à la visite de Santa Fe, ville agréable, riche en bâtiments et absolument différente de tout ce qu’on a pu voir dans ce pays.
Au petit matin, il ne fait pas chaud et malgré le soleil, nous ne quitterons pas la polaire de la journée. Dès 9h, nous sommes prêts pour visiter, garés sur le parking près du State Capitol Building (35.68239°N 105.93742°W), dans un emplacement réservé aux RV.
A quelques pas de là se trouve la plus ancienne église des Etats Unis, construite en 1610 : murs en adobe, structure dépouillée. A l’intérieur, le retable ainsi que les statues sont en bois peint. Tout à côté se trouve la plus vieille maison, elle aussi en adobe. Tout autour, tous les bâtiments (anciens ou récents) ont le même aspect, cela fait très village mexicain. On trouvera deux exceptions, d’abord la Loretto Chapell, qui tente de ressembler à la Sainte Chapelle en France, édifice très clair, avec un magnifique escalier en spirale, et  ensuite la Cathédrale Saint Francis, qui extérieurement ressemble à une cathédrale « du vieux monde », mais qui à l’intérieur est claire, bien entretenue (il faut dire qu’elle n’a que 130 ans).
Dans l’après-midi, tranquillement, nous avançons jusqu’à Santa Fé, et rejoignons un point de bivouac, en pleine nature, sur un plateau parsemé de bosquets, géré par la National Forest.
Katuwe Tent Rocks National Monument (35.65655°N  106.41156°W)
Bivouac en pleine nature, Est de Santa Fé, Caja Del Rio (35.68932°N  106.09365°W)
Au gré de l’avancement, nous découvrons ces drôles de cônes, certains ressemblant à des champignons fermés… et puis toujours ces couleurs ! aujourd’hui, on reste dans les tons pastels : crème, rosé, orangé. Quelques arbres s’accrochent aux parois, donnant des touches de vert, et le ciel est du bleu le plus pur. Du sommet, on a une vue plongeante sur la zone des cônes, et l’on peut voir le paysage aux alentours : étonnant, il n’y a qu’ici que l’érosion a fait apparaître ces formations. Nous sommes heureux, nous avons encore découvert un petit bijou !
Mardi 15 octobre : de Albuquerque à Santa Fe en passant par Kasha Katuwe Tent Rocks ; 139kms
Les nuits deviennent plus fraiches et les jours raccourcissent. On ne démarre pas bien avant 8h, et il faut avoir trouvé le lieu de bivouac avant 18h.
Ce matin, après encore quelques opérations de maintenance, direction le Nord, près de Cochiti pour visiter Kasha Katuwe Tent Rocks National Monument (donc le Pass est accepté). C’est un petit parc, qui protège des formations géologiques assez étonnantes. Cela ressemble à la Capadocce, en beaucoup plus coloré et beaucoup plus restreint. Pour voir les plus belles formations rocheuses, nous devons emprunter un canyon assez étroit et marcher durant 2 heures. Par moment, il n’y a même pas la place de poser le pied à plat au fond du V. Il faut aussi escalader un petit peu, des rochers ayant chuté et barrant le sentier. 
Lundi 14 octobre : de Alamogorda à Albuquerque ; 379kms
Aujourd’hui, rien de spécial, pas de photos, nous n’avons fait que rouler, direction Nord. Tout nous semble bien sec, seul le Rio Grande trace un trait de végétation car il est bordé de grands arbres. Ah, et puis c’est Columbus Day, le jour de Christophe Colomb. Pour certains c’est un jour férié, d’autres travaillent. Nous ne savons pas si cela vient de cela, mais la traversée d’Albuquerque a été un enfer avec de gros bouchons (bon, vous avez compris, on n’aime pas les grandes villes !).
Dans cette ville, nous avons fait réaliser l’entretien du véhicule. Premier essai, dans une concession Ford. Waouh !, les bâtiments ont une façade de 300m de long… c’est gigantesque. On approche, on nous attribue un numéro, on note à peine ce que l’on veut, on nous annonce le prix : 182$ plus les taxes, « signez ici ». JN voit rouge. La dernière fois, on a payé moins de 50$ dans un garage Ford! Pas pour nous, dit-il et nous voici repartis dans la circulation. Un peu plus tard, dans une rue un peu plus calme, nous passons devant un petit garage, dans le style de  ceux de la route 66 (d’ailleurs, à l’intérieur, il a des véhicules des années 60). C’est là que l’on nous fait l’entretien, pour 50$, et au moins JN peut suivre les opérations.
Après cette journée fatiguante,on n’aspire qu’à une chose, trouver un peu de calme. On le trouve au Nord de Albuquerque. C’est un camping de State Park. Pour 25$, on a l’eau, l’électricité, des douches extra et du wifi.
Coronado campground, à Bernalillo (35.32507°N  106.56052°W)  eau, l’électricité, des douches extra et du wifi
Notre bivouac au petit matin
Les dunes de White Sand
Enfin, on s’éloigne de la foule et trouvons la magie de ce lieu unique. Tout autour de nous des dunes (dunettes), blanches au sable très fin et compact. Ce sable est du gypse. Dans les montagnes environnantes, se trouvent des strates de gypse. L’eau, au cours des millénaires dissout ce gypse, et l’entraine dans le lac Lucaro. Là, il se solidifie sous forme de cristaux de Selenite qui sous l’action du vent se cassent, sont emportés, se cassent de manière de plus en plus fine…. Et forment ce sable si particulier. Ici, la sécheresse est rare, car ce sable retient l’eau très longtemps.
Après une belle balade qui nous a permis de voir ces dunes sous différents angles, nous quittons le lieu. Nous passerons la nuit à Alamogordo, au Walmart, c’est ce qui est le plus près. Ce magasin est ouvert 24/24h, 7/7j, et en ce dimanche, les personnes faisant leurs courses sont nombreuses.
En début d’après-midi, nous arrivons à White Sand. Nous sommes dimanche, et les visiteurs sont nombreux. Nous constatons, encore une fois, que les Américains semblent ne pas avoir le Pass América the Beautiful, et donc qu’il leur faut payer à l’entrée du Parc. Nous nous engageons sur l’unique route qui pénètre ce massif dunaire. Et là, quelle surprise, les dunes de bord de route sont « colonisées », certaines par des groupes les dévalant sur des luges, d’autres par des familles entières installées sous des parasols ! Au bout du chemin, nous laissons le véhicule au parking et partons sur la piste Alkali Flat Trail.
Dimanche 13 octobre : Bowie à Alamogordo, White Sands ; 409kms
Quelle belle nuit ! La pleine lune éclairait les rochers, donnant un air magique à ce lieu. Bon, il faut avancer, donc nous prenons l’Interstate 10. Bien que ce soit dimanche de nombreux camions nous doublent. Enfin, nous entrons au Nouveau Mexique. Là, l’heure change, nous avançons les montres d’une heure. Ensuite, nous traversons de grandes plaines sableuses. Des panneaux jaunes attirent notre attention : le premier indique que l’on est dans une zone d’orages de poussière, le second que la visibilité peut être nulle, le troisième qu’il faut s’arrêter au bord de la route et le quatrième qu’il faut rester attaché dans sa voiture. Nous voilà prévenus ! Et nous verrons ces panneaux plusieurs fois. Heureusement, la matinée est très calme, légèrement brumeuse, sans vent.
Après cette incursion dans l’histoire, nous reprenons notre chemin vers l’Est. Les plaines deviennent sableuses, quelques troupeaux réapparaissent, les montagnes sont composées de monolithes aux formes arrondies. Vers 17h, nous quittons la grande route, traversons des plantations de pacaniers (et oui, ici c’est une culture répandue, la noix de Pécan, elle ressemble beaucoup à nos noix, aussi bien par l’aspect que par le goût). Puis, guidés par Ioverlander, nous prenons une piste légèrement sableuse : ce soir, nous dormons en pleine nature, au pied des montagnes.
Indian Bred Rocks picnic Area (aire BLM), près de Bowie (Arizona), (32.23822°N  109.49956°W) pas de réseau
On y trouve une rue principale poussiéreuse, où seuls chariots et diligences circulent entre deux rangées de bâtiments en bois. Ceux-ci, comme dans les films ont des auvents et des trottoirs en bois. Des cowboys parcourent la rue, pistolet à la ceinture. Plusieurs établissements présentent des spectacles ; soit dans des saloons, soit en extérieur. Nous choisissons OK Corral, qui met en scène la célèbre fusillade. Le spectacle dure 30minutes, avec entrées théâtrales, disputes, coups de feu. Dans les boutiques, le long de la rue, on trouve évidemment des objets et T-shirts souvenirs, mais aussi tout ce qu’il faut pour devenir un vrai cowboy, des bottes au chapeau, en passant par le holster, le grand « cache-poussière », le gilet, la chemise…. Pour les femmes aussi, il y a de quoi se vêtir : robes à jupons, bustiers, chapeaux.
Samedi 12 octobre : Route jusqu’à Bowie en passant par Tombstone ; 199kms
Ce matin, direction Tombstone, à quelques dizaines de kilomètres au Sud de Kartchner Caverns. Le paysage change petit à petit, « la pampa » remplace les épineux. Sur la route, un gros barrage de police contrôle ceux qui viennent du Mexique tout proche.
Il est 9h lorsque nous arrivons à Tombstone. Cette petite ville a été le théâtre d’une sanglante fusillade le 26 octobre 1881, connue comme « fusillade à OK Corral ». Avant cela, c’était une petite ville de mineurs, sujette aux incendies et à la violence. Au début du 20ème siècle elle déclinait et a failli devenir une ville fantôme. La fusillade d’OK Corral est devenue célèbre, elle a été mise plusieurs fois en scène dans des films, et Tombstone est donc devenue célèbre. Elle incarne le Far West, et la municipalité joue à fond cette carte.
Propulseur du premier étage
Missile Titan II dans le silo. Vue de dessus
Tête et partie centrale du missile Titan II
Nous avons visité la salle de commande à gauche et le silo à droite
Après cette visite, qui rappelle que l’on vit dans un monde en équilibre précaire, on se demande quelle puissance ont les successeurs de ces machines.
Puis on reprend la route, direction l’Est. Les Saguaros ont disparu du paysage, les villes semblent récentes, quartiers bien alignés, maisons individuelles entourées non de jardins, mais de graviers et de cactus. Après une centaine de kilomètres, nous nous arrêtons au Kartchner Caverns State Park. (altitude 1400m, 30$ la nuit)
Ces missiles sont stockés dans des silos de 46m de profondeur et 17m de diamètre. Il fallait qu’ils soient tempérés, car le combustible employé dans les propulseurs ne supportait pas une chaleur de plus de 15°.
Pour la visite proprement dite, après un film explicatif, nous nous sommes engagés sous terre. Nous avons fait un grand arrêt à la salle de commande, où l’on nous a expliqué le rôle de chaque commande et de chaque opérateur. Puis, par de longs couloirs, nous sommes allés voir « la bête ». Le missile n’a pas beaucoup de place dans son silo, il se dresse, prêt à partir, des passerelles permettent la maintenance, mais aussi le maintiennent en position verticale.
De l’extérieur, actuellement on voit un dôme qui permet de voir le missile, on voit le système de radar par ultra-sons qui l’entourait, et on voit les tuyaux permettant de remplir les systèmes de mise à feu. On a du mal à imaginer à quoi ressemblait le lieu il y a une trentaine d’années, quand il était opérationnel.
Vendredi 11 octobre : Titan Missile museum et route jusqu’à Kartchner Caverns ; 144 kms
Aujourd’hui, nous sommes allés visiter un musée dédié aux missiles Titan II, engins créés au moment de la guerre froide, pour dissuader quiconque d’attaquer les Etats Unis (« si tu m’attaques, je riposte aussi fort »). Pour que ce système soit crédible, il faut qu’il puisse résister à une attaque, c’est pour cela qu’il est dans un silo en acier, sous terre. Titan II était le plus puissant missile intercontinental construit par les USA.  Il pouvait atteindre une cible à 10000 kms de distance, en 35mn, et dévaster une zone de 2300 km², sa vitesse était de 25700kms/h. Et les Etats Unis en possédaient 54, répartis sur 3 régions.
Chaque missile est composé de 3 parties : le premier tronçon, en bas, rempli d’un mélange fortement explosif, propulse le missile. Sa puissance pourrait faire décoller 2 Boeing 747. Il consomme 640l par seconde, et propulse le missile à 80 kms de hauteur en 2mn ½. Puis le deuxième étage prend le relais, pour envoyer le tout à 320 kms d’altitude, et le mettre sur la bonne trajectoire. Sur la tête, 2 petits moteurs peuvent effectuer des corrections.
Mission San Xavier Del Bac fondée par les jésuites en 1692, bâtiments en 1783
Pima Air and Space Museum
Avions de l'US Air Force à l'entrainement
A l’extérieur, les indigènes ont une galerie marchande, on y trouve surtout des bijoux (pierres semi précieuses, perles de rocaille, cuivre, argent). Mais encore une fois, tout nous parait très cher.
Pour passer la nuit, retour en arrière, au camping, au milieu des cactus. Une mésaventure arrive à JN en passant entre le camping-car et un bosquet, sa tête rencontre un Chola.. une dizaine d’épines se plantent dans son crane… c’est douloureux.
Gilbert Gray campground (près du Desert Sonoran Museum), 20$ la nuit, wc, électricité, dump station
Puis, en début d’après-midi, nous visitons la mission San Xavier Del Bac. Cet établissement, un des plus anciens bâtiments des US, a été construit à la fin du 17ème siècle, en territoire espagnol. A cette époque, la région était occupée par des paysans indiens. Petit à petit ils ont été convertis et instruits dans les méthodes de culture initiées par les Jésuites.  Encore aujourd’hui, la mission est dans une réserve indienne et une école est érigée à côté du couvent et de l’église. Les bâtiments par eux-mêmes sont en bon état, construits en briques d’adobe, ils sont recouverts d’un crépi blanc qui devrait sa longévité au fait que le matériau est mélangé avec de la pulpe de cactus. L’intérieur est richement décoré par des stucs colorés et des statues. Ici, la foi est fervente, de nombreuses bougies brulent devant les saints.
Quelques panneaux expliquent des faits en lien avec ces appareils : l’histoire de l’intégration des personnes noirs dans les forces aériennes (ce n’est pas allé de soi), la guerre du Pacifique (vu d’ici, c’est parce que en 1931 les Japonais on envahit la Manchourie que la seconde guerre mondiale a eu lieu). La partie Espace restera succincte : un propulseur de la navette spatiale, une reproduction de celle-ci et quelques avions transporteurs, le hangar consacré à ce sujet étant clos. Pour compléter cette visite, de la base aérienne toute proche, chasseurs et ravitailleurs s’envolent et atterrissent sans cesse, créant le spectacle.
Jeudi 10 octobre ; Pima Air and Space Museum et Mission San Xavier Del Bac ; 77 kms
Journée très différente, nous laissons temporairement la nature et nous dirigeons, dès le matin, vers le Pima Air and Space Museum. Il est situé au Sud de Tucson, près d’une base militaire. Là, nous pouvons voir plus de 350 avions militaires exposés, certains dans des hangars, les autres sur un tarmac géant. Pendant 3 heures (heureusement que nous le faisons avant midi), nous allons en voir de toutes les tailles, de toutes les formes. Nous nous arrêtons, impressionnés devant les forteresses géantes. Nous observons les carénages faits pour poser l’avion sur l’eau. Nous admirons le F 71, avion furtif gigantesque.
Un Gila Woodpecker
Camping au milieu des cactus
Une mine de cuivre au milieu des cactus Saguaro
Un cactus Saguaro en fleur
Nous ne pouvons pas emprunter la Scenic Road qui sinue dans le parc, elle est interdite aux véhicules de plus de 22 feet de long. Un peu dépités, nous allons marcher dans ce parc sur Gould mine trail. Pendant pratiquement 2 heures, nous sinuons entre les Saguaros, et autres plantes épineuses, passons devant une mine abandonnée. Ici, c’est une sorte de forêt clairsemée de ces cactus géants. Après cela, nous n’avons qu’une hâte, nous mettre au frais, il fait plus de 35° à l’ombre ! Nous finissons la journée dans un superbe camping, le Gilbert Gray campground. Autour de nous, des Seguaros se dressent fièrement un petit vent souffle, c’est bien agréable !
Gilbert Gray campground (près du Desert Sonoran Museum), 20$ la nuit, wc,  électricité, dump station
Mercredi 9 octobre ; Catalina à Saguaro NP West (région de Tucson, Arizona); 60kms
Aujourd’hui, nous changeons de côté de Tucson. C’est en traversant des banlieues Nord que nous parvenons au Saguaro National Park Ouest. Ici, pas d’entrée bien définie, il faut aller au Visitor Center pour s’acquitter de son droit d’entrée (droit d’entrée compris pour nous dans le Pass). Dans ce bâtiment, on voit une exposition sur l’écosystème dans lequel pousse le cactus Saguaro. On y apprend que ces géants peuvent atteindre le poids de 7t, qu’ils peuvent vivre plus de 150 ans, et qu’ils ne commencent à avoir des bras qu’après 70 ans. A l’intérieur, ils ont une armature ligneuse, ils appellent cela des « ribs », (terme employé pour les côtelettes). Après plusieurs années, ils peuvent fleurir, fleurs de couleur crème qui apparaissent normalement au début de l’été (nous avons la chance de voir quelques-unes de ces fleurs). On retrouve aussi les animaux que l’on a vus hier, le Horned Lezard, de la famille des caméléons (c’est pour cela que l’on avait du mal à le distinguer du milieu naturel) et l’oiseau Gila Woodpecker, qui fait son nid dans la chair des cactus.
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